" Ces rituels de guérison imaginaires répondent aux trois impératifs du corps en souffrance : le silence, la transe et la beauté. Le silence pour le calme, l'apaisement et la contemplation. La transe pour l'oubli des douleurs et des angoisses. La beauté dont l'esprit a besoin de se nourrir pour retrouver l'espoir et l'envie de vivre face à la laideur du corps qui souffre.
C'est une formation en quartet proche de la ' musique de chambre ' qui incarne la modernité de ces rituels. Et pourtant ils s'inscrivent dans la continuité des rituels de guérisons de traditions ancestrales et souvent animistes qui m'ont inspirées pour les composer.
Naïssam invente une musique à son image : métissée et combative, qui fusionne des compositions d'une grande richesse mélodique, groove ondoyants, harmonies précieuses renvoyant aux musiques du Moyen- Orient et certain lyrisme modal évoquant tour à tour la musique nomade de Don Cherry et le jazz mystique obsessionnel de John Coltrane." --- Jazz Magazine ---.
En juillet 1973, Blue Note Records se rend à Montreux, en Suisse, afin de présenter plusieurs stars du label au Montreux Jazz Festival. Bobby Hutcherson, Ronnie Foster, Bobbi Humphrey et Marlena Shaw ont chacun dévoilé un album live suite à leur performance, tous intitulés 'Live: Cookin' with Blue Note at Montreux'.
Maintenant, près de 50 ans plus tard, cet enregistrement de l'ensemble dynamique du grand trompettiste sera officiellement publié pour la toute première fois à l'occasion de ce qui aurait été le 90e anniversaire de Byrd: le 9 décembre prochain.
" Pourquoi composer un nouvel album ? Parce que je ne sais pas faire autre chose, confie Fred Pallem. Si je pouvais en faire six par an, je le ferais ". Cette passion pour la musique fabriquée par des musiciens trouve toute sa place sur ' X ' (le dixième), conçu avec une résistance obstinée à l'envie de faire moins bien, avec moins de monde. Alors que la carrière du Sacre du Tympan a débuté il y a plus de deux décennies, cet album brandit sa différence avec un exercice périlleux : écrire chaque titre comme un tube en puissance, où chaque instrument a son thème, a son gimmick.
Fred Pallem réalise sa dixième oeuvre au côté du Sacre du Tympan.
Sur l'album, 25 musiciens font sonner des cuivres, des cordes et du clavecin... Parmi eux, des compagnons de route présents depuis le tout premier album du big-band : Vincent Taeger à la batterie, Rémi Sciuto au saxophone et Daniel Zimmermann au trombone. Et puis d'autres arrivés au fur et à mesure de l'aventure du Sacre. Tous comptent aujourd'hui dans l'histoire et le son du Sacre. - - Enregistré en plusieurs étapes, en région parisienne, avec une section de cordes finalisée au légendaire studio Ferber, ce dixième album est de l'aveu de son créateur ' un peu plus qu'un nouvel album '. C'est la deuxième partie d'un cycle entamé avec ' L'odyssée ' (2018), où toutes les compositions sont inspirées de faits très personnels, où chaque solo est porté par des histoires et des émotions.
'Goodbye Lougarock' - où scintille la stratocaster de Guillaume Magne- silencieusement dédié au père de Fred Pallem, parti en janvier 2020, 'Bitches en Marbella', qui évoque à sa manière la libération des confinements successifs ou encore 'L'Amour du Disque' où le compositeur raconte sa joie d'écrire son dixième album pour le Sacre . Loin d'être passéiste, ' X ' rappelle surtout la mission très actuelle du Sacre du Tympan : replacer la grande musique orchestrale sur la carte, comme un drôle d'endroit impossible où les envolées wagnériennes croiseraient le groove des basses de David Axelrod et la folie de Jean-Claude Vannier.
Sans parler de passage de témoin, ' X ' est peut-être le signe que Fred Pallem et ses acolytes écrivent depuis plus de deux décennies les partitions d'une mine à samples où des artistes comme Madlib ou Danger Mouse pourraient venir piocher des bouts de groove et de joies rythmiques cuites au soleil. C'est précisément ce qui fait de ce dixième album ' X ' un long-format plus enjoué que le précédent, et à écouter comme une crème bronzante pour les oreilles, loin des concepts.
Il y a quelque chose dans les scènes en dehors des capitales qui permet une étincelle supplémentaire d'individualisme et de créativité d'émerger. Peut-être y a-t-il une réduction des attentes ou de la pression des pairs, qui par conséquent conduit et laisse de la place pour une plus grande innovation, créativité et expérimentation, construite avec plus d'individualité. Pour le Royaume-Uni, Cardiff, Bristol, Manchester et Leeds sont quelques-unes de ces scènes, mais récemment Glasgow a été sous les feux de la rampe et est devenue un moteur de créativité et de culture. L'une des nouvelles voix majeures de cette scène en plein essor est Matt Carmichael - un saxophoniste et compositeur avec un son individuel, qui met l'accent sur l'improvisation mélodique et la musique folk dans un paysage de jazz.
Après Love Is Everywhere, Laurent Bardainne emporte son Tigre d'Eau Douce dans une exploration dédiée à l'astre du jour. Arnaud Roulin (complice de Bardainne dans Thomas de Pourquery Supersonic et feu Poni Hoax) à l'orgue Hammond, Sylvain Daniel (Camélia Jordana et l'ONJ) à la basse, Philippe Gleizes à la batterie, Roger Raspail aux percussions : c'est avec le même quartet de fidèles qu'il a écrit ces nouvelles aventures félines. Le saxophone mat de Bardainne laissant les grands noms du jazz spirituel faire écho dans ses clés, le compas musical ouvert depuis le hip hop jusqu'aux rythmes africains, de Pharoah Sanders à Kruhangbin et Sault, 'Hymne Au Soleil' (hommage à la composition du même nom de Lili Boulanger) guide le Tigre dans un voyage onirique et cinématographique. Vers une soul rétro futuriste où synthétiseurs et choeurs féminins s'invitent, eux aussi, à briller dans les rayons solaires.
" IMMANQUABLE " --- LIBÉRATION ---.
" UN ALBUM POUR GOUTER À LA JOIE SIMPLE D'ÊTRE EN VIE ....." ---TÉLÉRAMA ---.
" UN JAZZ-POP PUISSANT ET GROOVY ! " --- JAZZ MAGAZINE ---.
" LUMINEUX ET JOUISSSIF "---TÉLÉRAMA ---.
" UN NOUVEL ALBUM AUSSI LUMINEUX QUE SON TITRE. " --- RADIO NOVA ---.
Le temps du confinement, c'était inévitable, s'avère propice à l'apparition de drôles de bêtes. À quoi ça peut bien ressembler, un tigre d'eau douce ? Cet album donne quelques définitions possibles : Félin méchant, Bachibouzouk ou Apaches, à moins qu'Everlasting Child ne dise tout, car c'est bien cette dimension enfantine, récréative et jouissive qui saisit d'abord à l'écoute du bien-nommé 'Love Is Everywhere'. Laurent Bardainne, co-leader de Poni Hoax, puis membre de Limousine et du Supersonic de Thomas de Pourquery, a un penchant pour les atmosphères moites, les solos râpeux de sax torride, les congas et orgues Hammond du funk d'antan. À l'amateur de jazz habitué à suivre des grilles harmoniques complexes, sa musique semblera peut-être facile. Mais elle touche à un essentiel qu'un million de notes pourraient manquer. Une sensibilité à un imaginaire en super-8, nostalgie de soleils, de danses et de plaisirs qui, à l'occasion, peut se gonfler d'une incroyable ferveur - Kinshasa transformera sans mal votre salon en piste de danse. À d'autres instants, la langueur l'emporte, langueur des grandes chaleurs et des soifs persistantes. C'est un disque d'été, de fenêtres grandes ouvertes. Un disque pour goûter à la joie simple d'être en vie.