Djalli mourut le premier d'une méningite, Ingimar fut emporté au fond de l'eau par un filet de pêche, le corps de Staffan fut retrouvé sous un buisson, à Copenhague ; Friðrikur fut lâchement assassiné, Olaf mourut d'une maladie interdite et Kari fit leur éloge funèbre. Voici, sur plus de quarante années, la destinée de six garçons de la classe de 1952 de l'école Saint-François de Tórshavn, capitale des îles Féroé, dans l'Atlantique Nord. Entrelaçant devenirs personnels et collectifs, une fresque sociale et familiale se déploie, qui retrace avec émotion l'entrée dans la modernité de cette partie isolée et méconnue du royaume du Danemark.Intime et épique, exotique et universel. Le Monde des livres.Ce roman contient la vie, la mort, l'amour, l'amitié, la religion, la terre, la mer, la politique, la philosophie, l'Histoire. Et ce sans effet catalogue, sans fioriture, dans une écriture limpide, sans pathos, toujours juste. Librairie Ombre blanches (Toulouse).Postface et validation linguistique à partir du texte original féroïen par Malan Marnersdóttir.Traduit du danois par Inès Jorgensen.
«Il s'efforçait de rire.Et eux aussi riaient, ne se doutant pas un seul instant du gouffre que cache parfois le rire d'un père.»Syrie. Un vieil homme rame à bord d'une barque, seul au milieu d'une immense étendue d'eau. En dessous de lui, sa maison d'enfance, engloutie par le lac artificiel el-Assad en 1973.Fermant les yeux sur la guerre qui gronde, muni d'un masque et d'un tuba, il plonge - et c'est sa vie entière qu'il revoit, ses enfants au temps où ils n'étaient pas encore partis se battre, Sarah, sa femme folle amoureuse de poésie, la prison, son premier amour, sa soif de liberté.
En 2018, Diégane Latyr Faye, jeune écrivain sénégalais, découvre à Paris un livre mythique, paru en 1938, Le Labyrinthe de l'inhumain. On a perdu la trace de son auteur, T.C. Elimane, disparu depuis le scandale que déclencha la parution de son texte. Fasciné, Diégane se lance sur la piste de celui qu'on surnommait le « Rimbaud nègre ». Du Sénégal à la France en passant par l'Argentine, quelle vérité l'attend au centre de ce labyrinthe ?
Tout en menant cette quête qui l'accapare, Diégane, fréquente un groupe d'auteurs africains en exil, et rencontre deux femmes remarquables : la sulfureuse Siga, détentrice de secrets, et la fugace photojournaliste Aïda...Son inventivité, son audace et l'intransigeance de sa langue font de ce livre, qui confronte nécessités de vivre et d'écrire, une déclaration d'amour à la littérature. Laëtitia Favro, Lire.Un joyau de savoir-faire qui vous enchante. Marianne Payot, L'Express.Ce roman vous emporte comme un fleuve en cru. Bruno Corty, Le Figaro littéraire.PRIX GONCOURT 2021.PRIX TRANSFUGE DU MEILLEUR ROMAN DE LANGUE FRANÇAISE 2021.
« L'homme y est souvent inégal, mesquin, plus petit que lui-même, l'espèce s'y révèle décevante, médiocre, et pourtant, à l'intérieur de ce monde modeste, on se sent bien, réconforté, rassuré, terriblement chez soi. La Patience des buffles sous la pluie fait partie de ces livres à la fois formidablement simples et sobrement raffinés qui nous rendent intelligibles à nous-mêmes, qui nous rattachent les uns aux autres, nous donnent envie de tenir debout et de nous ancrer encore plus profondément dans cette étrange activité suicidaire qu'est la vie. » Jean-Paul Dubois Premier recueil de David Thomas, La Patience des buffles sous la pluie a été lauréat du prix Découverte de la Fondation Prince Pierre de Monaco en 2009. On y décèle déjà son art de la brièveté, la précision de son écriture et sa singulière façon de regarder le monde.
« Avec une maîtrise rare, un souffle pour le moins lyrique, Marie Vingtras nous donne une histoire forte, peuplée d'êtres solitaires, violents, en quête de rédemption ».
Bruno Corty, Le Figaro.
Le blizzard fait rage en Alaska.
Au coeur de la tempête, un jeune garçon disparaît. Il n'aura fallu que quelques secondes, le temps de refaire ses lacets, pour que Bess lâche la main de l'enfant et le perde de vue. Elle se lance à sa recherche, suivie de près par les rares habitants de ce bout du monde. Une course effrénée contre la mort s'engage alors, où la destinée de chacun, face aux éléments, se dévoile.
Marie Vingtras est née à Rennes en 1972. Blizzard est son premier roman.
Au milieu des sables du bush, Kéziah règne en maître sur les moins que rien:Nello, le valet de coeur subjugué, et Siri, l'idiote à la beauté radieuse. De l'autre côté du monde, une grande ville occidentale clignote de tous ses feux. Kéziah part donc en guerre contre sa misère native, contre le sort auquel on a pensé pour lui:il invente, pour s'arracher à son coin de terre sinistré, un moyen étrange et cruel. C'est Nello qui raconte. C'est Nello qui se dresse au milieu des choses dites, semblable à elles et sans pouvoir sur elles. Mais l'histoire finit par tracer, cahotante, son propre sillage fumeux. «Si la seule idée d'un Dieu ne me faisait pas rire, je rendrais bien ici quelques oracles, quelque parole inspirée, quelque évangile enluminé qui réconcilierait les autruches effarées, les sauterelles rongeuses, les guitaristes mystiques, les filles à la blondeur boréale, les mères oublieuses de leur première portée, les pères devenus prédicateurs de salon, tous les ergs et les regs du N'mab, et même le souvenir, toujours fou en moi, toujours miraculeux, du garçon qui a trahi son ami pour les lumières de la ville.»
Voici un livre d'une violence extrême, dirigée contre un père, mais pas n'importe lequel:Hans Frank, ministre d'Hitler puis gouverneur général de la Pologne occupée, et à ce titre responsable de la majeure partie des camps d'extermination.Niklas Frank, trop jeune à l'époque pour tout saisir, était cependant déjà habité par un sentiment d'amour et de haine mêlés à l'égard d'un père dont il avait très vite décelé les mensonges. Devenu adulte, il consacre une grande partie de sa vie à établir la vérité sur les crimes paternels, largement niés par ses proches. Une tentative d'emblée vouée à l'échec de «comprendre», qui débouche sur une sorte de lettre au père, écrite dans une langue imaginative et brutale.
Ils ont vingt ans. Elle arrive de New York, il vient de Cuba, ils s'aiment. Il lui montre une photo de groupe prise en 1990 dans le jardin de sa mère. Intriguée, elle va chercher à en savoir plus sur ces jeunes gens.
Ils étaient huit amis soudés depuis la fin du lycée. Certains vont disparaître, certains vont rester, certains vont partir. Des personnages magnifiques, subtils et attachants, soumis au suspense permanent qu'est la vie à Cuba et aux péripéties universelles des amitiés, des amours et des trahisons.
Fabien est un petit garçon heureux, qui aime le football, la poésie et ses copains, jusqu'au jour où ses parents rejoignent la Syrie. Ce roman poignant et d'une grande humanité raconte le cauchemar éveillé d'un enfant lucide, courageux et aimant qui va affronter l'horreur.
Un jour, grand-père m'a dit que j'étais un enfant de salaud.
Oui, je suis un enfant de salaud. Mais pas à cause de tes guerres en désordre, papa, de tes bottes allemandes, de ton orgueil. Ce n'est pas ça, un salaud. Ni à cause des rôles que tu as endossés : SS de pacotille, patriote d'occasion, résistant de composition. La saloperie n'a aucun rapport avec la lâcheté ou la bravoure.
Non. Le salaud, c'est l'homme qui a jeté son fils dans la vie comme dans la boue. Sans trace, sans repère, sans lumière, sans la moindre vérité. Qui a traversé la guerre en refermant chaque porte derrière lui. Qui s'est fourvoyé dans tous les pièges en se croyant plus fort que tous, qui a passé sa guerre puis sa paix, puis sa vie entière à tricher et à éviter les questions des autres. Puis les miennes. Le salaud, c'est le père qui m'a trahi.S.C.Pudique et courageux, bouleversant. Les Échos.Un livre rare, un livre de combat, de dégoût et d'amour. Cet opus-là est d'une puissance encore supérieure à tout ce que l'auteur a précédemment écrit. Challenges.
Appelé pour l'Algérie, Antoine demande à ne pas porter les armes et se retrouve infirmier à l'hôpital militaire de Sidi-Bel-Abbès. À l'étage, Oscar, un jeune caporal amputé d'une jambe, l'attire étrangement. Avec lui, Antoine prend conscience de la véritable raison de sa présence ici : aider ses «frères humains». Même l'arrivée de sa femme, venue le rejoindre pour accoucher, ne saura détourner Antoine d'Oscar, dont il espère entendre le secret.
Après la victoire de Franco, le docteur Guillermo Garcia Medina continue de vivre à Madrid sous une fausse identité, fournie par son meilleur ami, Manuel Arroyo Benitez, un diplomate républicain qu'il a sauvé en 1937.
En septembre 1946, Manuel revient d'exil avec la mission d'infiltrer une organisation clandestine destinée à l'évasion de criminels nazis, dirigée depuis le quartier d'Argüelles par Clara Stauffer, allemande et espagnole, nazie et phalangiste. Alors que le docteur Garcia est recruté par Manuel, un autre Espagnol croise le destin des deux amis. Il ne sait pas encore que quelqu'un souhaite prendre son identité pour fuir dans l'Argentine de Perón.Une saga palpitante, nourrie d'espions, d'imposteurs et de rebondissements. Le Monde des livres.Dans la plus pure tradition du roman historique, personnages réels et fictifs, faits avérés ou imaginaires s'entremêlent sous une plume nerveuse et torrentielle. La Croix.Rien ne manque avec ce livre, pour nous emporter. Historia.Traduit de l'espagnol (Espagne) par Anne Plantagenet.
1957. À Alger, le capitaine André Degorce retrouve le lieutenant Horace Andreani, avec lequel il a affronté l'horreur des combats puis de la détention en Indochine. Désormais les prisonniers passent des mains de Degorce à celles d'Andreani, d'un tortionnaire à l'autre :
Les victimes sont devenues bourreaux. Si Andreani assume pleinement ce nouveau statut, Degorce, dépossédé de lui-même, ne trouve l'apaisement qu'auprès de Tahar, commandant de l'ALN, retenu dans une cellule qui prend des allures de confessionnal où le geôlier se livre à son prisonnier.
Sur une scène désolée, fouettée par le vent, le sable et le sang, dans l'humidité des caves algéroises où des bourreaux se rassemblent autour des corps nus, Jérôme Ferrari, à travers trois personnages réunis par les injonctions de l'Histoire dans une douleur qui n'a, pour aucun d'eux, ni le même visage ni le même langage, trace, par-delà le bien et le mal, un incandescent chemin d'écriture vers l'impossible vérité de l'homme dès lors que l'enfer s'invite sur terre.
Se pourrait-il qu'un tableau célèbre soit l'unique oeuvre qui nous reste d'un des plus grands peintres de la Renaissance vénitienne ? Un égal du Titien ou du Véronèse ? Né à Constantinople en 1519, Elie Soriano a émigré très jeune à Venise, masqué son identité, troqué son nom contre celui d'Elias Troyanos, fréquenté les ateliers de Titien, et fait une carrière exceptionnelle sous le nom de Turquetto : le "Petit Turc". Metin Arditi retrace le destin mouvementé de cet artiste, né juif en terre musulmane, nourri de foi chrétienne, qui fut traîné en justice pour hérésie.
Björn vient d'être muté à l'Administration. Arrogant et psychorigide, il est loin de faire l'unanimité parmi ses collègues. Mais Björn n'est pas là pour fraterniser ou bavarder, il est là pour travailler et montrer le bon exemple à ceux qui n'ont peut-être pas, comme lui, la bureaucratie dans le sang. Un jour, il découvre, entre l'ascenseur et les toilettes, une porte qu'il n'avait jamais remarquée auparavant. Elle ouvre sur un bureau inoccupé où règne un ordre parfait. Cette pièce lui procure une sensation singulière de calme et de bien-être et il s'y réfugie aussi souvent qu'il le peut pour se ressourcer. Mais un malaise grandissant se répand au sein du service. Pourquoi le nouveau venu reste-t-il toujours planté en plein milieu du couloir à fixer le mur ?
«L'allumette vivait non pas quand elle était enfermée dans la boîte, mais seulement quand elle brûlait... et elle ne pouvait brûler toujours.»Ish, un biologiste américain, s'isole quelques semaines dans les montagnes pour ses recherches. Lorsqu'il retourne à la civilisation, il constate qu'une pandémie a décimé l'humanité. Mû par un instinct de survie, il sillonne les États-Unis à la recherche d'autres survivants, et parvient à reformer une petite communauté. Pour Ish, abandonner les sciences et l'héritage culturel de sa civilisation est inconcevable. Mais, dans un monde où la nature reprend ses droits, où les concepts d'éducation, de classe sociale et de consommation ont disparu, quelle société peuvent-ils reconstruire ? Pour redonner goût et sens à la vie, ils n'auront d'autre choix que de tout réinventer.Ce chef-d'oeuvre, devenu un classique aux États-Unis, fait écho avec une force rare aux questionnements contemporains.
Quelle mouche a donc piqué Charly Picassiette?À peine majeur, il veut quitter sa mère poule, leur ferme des collines, leur village. Paris l'attend, paraît-il, et puis la gloire:le garçon s'apprête à publier un «roman» très autobiographique où tous ses proches pourront se reconnaître.Mais Madame Picassiette et ses voisins ne l'entendent pas de cette oreille:pas question de laisser le mioche gâcher sa vie et raconter la leur. Au Chandoiseau (14 habitants, 3 chèvres), l'heure de la mobilisation générale a sonné...
La nuit, dans le parc Sarmiento à Córdoba en Argentine, la Tante Encarna arpente les allées sur ses talons aiguilles en plastique et veille sur ses ouailles. Car, le soir, le parc devient le lieu d'un étrange balai et le territoire des prostituées trans. La Tante, figure divine et matriarcale, partage sa vie avec ces femmes aux parcours chaotiques et souvent fulgurants.
Les Vilaines est l'histoire sans misérabilisme du quotidien de ces femmes flamboyantes, de leurs rêves, leurs souvenirs, leur tendresse et leur solidarité de soeurs dans un monde qui les condamne.
Grand prix de l'héroïne Madame Figaro, catégorie roman étranger.
« Un grand roman d'amour. Ou comment la quête d'une femme permet à un homme de se révolter contre l'esclavage ».
Les Inrockuptibles.
« La porte du voyage sans retour » est le surnom donné à l'île de Gorée, d'où sont partis des millions d'Africains au temps de la traite des Noirs. C'est dans ce qui est en 1750 une concession française qu'un jeune homme débarque, venu au Sénégal pour étudier la flore locale. Lorsqu'il a vent de l'histoire d'une jeune Africaine promise à l'esclavage et qui serait parvenue à s'évader, son voyage et son destin basculent dans la quête obstinée de cette femme perdue qui a laissé derrière elle mille pistes et autant de légendes.
Aux États-Unis, 1931-2001. « Ils ont dit que j'avais tué ma mère. Puis ils ont dit que j'avais tué mon père. Enfin, ils ont dit que chez nous, les Hemingway, de génération en génération, tout le monde se tuait. » Ce roman est une histoire vraie, celle de Gloria, née Gregory Hemingway (1931-2001), plus jeune enfant d'Ernest Hemingway.
« Le soleil du matin illuminait les alluvions qui flottaient sur le bord. Je bâillai, à répétition. Les yeux rivés sur des chapelets de nénuphars qui se tenaient comme les îlots d'un archipel. Y a pas plus grégaires que les nénuphars, comme espèce... Plus collés que des taulards dans une cellule », venait de jeter Lazare, seule phrase en une heure de temps. Phrase à laquelle on pouvait ajouter quelques indications, plus ou moins pertinentes, sur la profondeur de l'eau à tel ou tel endroit... Il y eut un volettement, lointain, les caquètements d'une poule d'eau, avant le retour de l'impérieux silence du matin. Lazare écarta la barque de la rive où des entrelacs de branches tombaient dans l'eau, et où, à travers la surface, on apercevait des algues qui menaçaient de s'enrouler dans l'hélice.
- Bon, alors, Lazare, cette histoire ? demandai-je, pour la troisième fois. »
Le jeune Hiram Walker est né dans les fers. Tout ce qui lui est resté de sa mère, c'est un pouvoir mystérieux. Pouvoir qui lui sauve la vie le jour où il manque se noyer. Après avoir frôlé la mort, il décide de s'enfuir, loin du seul monde qu'il ait jamais connu.
Ainsi débute un périple plein de surprises, qui va entraîner Hiram de la splendeur décadente des plantations de Virginie à la guérilla acharnée au coeur des grands espaces américains, du cercueil esclavagiste du Sud profond aux mouvements dangereusement idéalistes du Nord. Alors même qu'il s'enrôle dans la guerre clandestine qui oppose les maîtres aux esclaves, Hiram demeure plus que jamais déterminé à sauver la famille qu'il a laissée derrière lui.
Dans son premier roman, Ta-Nehisi Coates livre un récit profondément habité, plein de fougue et d'exaltation, qui rend leur humanité à tous ceux dont l'existence fut confisquée, les familles brisées, et qui trouvèrent le courage de conquérir leur liberté.
Glasgow, années 1980, sous le règne de fer de Margaret Thatcher. Agnes Bain rêvait d'une belle maison, d'un jardin et d'un homme qui l'aime. À la place, son dernier mari la laisse dans un quartier délabré de la ville où règnent le chômage et la pauvreté. Pour fuir l'avenir bouché, les factures qui s'empilent et ses illusions perdues, Agnes va chercher du réconfort dans l'alcool. L'un après l'autre, tous les siens l'abandonnent, pour se sauver eux-mêmes. Un seul s'est juré de rester, coûte que coûte, de toute la force d'âme de ses huit ans : Shuggie, son plus jeune fils. À l'école, on dit qu'il n'est pas « net », trop doux, bref, différent... Agnes le protégerait si l'alcool n'avait pas le pouvoir d'effacer tous ceux qui vous entourent, même un fils adoré. Mais qu'est-ce qui pourrait décourager l'amour de Shuggie ?
C'est l'histoire d'un enfant différent, toujours allongé, aux yeux noirs qui flottent. C'est l'histoire de sa place dans la maison cévenole où il naît, au milieu de la nature puissante ; de sa place dans la fratrie et dans les enfances bouleversées. Celle de l'aîné, qui, dans sa relation fusionnelle avec l'enfant, s'abandonne et se perd. Celle de la cadette, dans la colère et le dégoût de celui qui a détruit l'équilibre. Celle du petit dernier qui a la charge de réparer, tout en vivant escorté d'un frère fantôme. Comme dans les contes, les pierres de la cour témoignent.
La naissance d'un enfant handicapé racontée par sa fratrie.