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Emmanuelle Delapierre
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Photographier en Normandie 1840-1890 : Un dialogue pionnier entre les arts
Emmanuelle Delapierre, Dominique Rouet, Sylvie Aubenas, Benoît Eliot
- In Fine
- 29 Mai 2024
- 9782382031759
Terrain d'expérimentation pour les peintres du plein air, la Normandie a aussi joué un rôle décisif dans les débuts de la photographie. Chefs-d'oeuvre de la peinture et de la photographie se répondent dans cette exposition qui fait de la Normandie le lieu idéal pour mesurer l'influence réciproque des arts.
Enregistrant le riche patrimoine normand, la photographie permet d'en mesurer toute l'importance mais aussi la fragilité. Elle suit la transformation des côtes par l'architecture balnéaire et l'arrivée de riches estivants, recherche le pittoresque des campagnes, s'attaque aux scènes de genre et aux vues maritimes affirmant très clairement ses ambitions artistiques. -
Le spectacle de la marchandise : Ville, art et commerce 1860-1914
Emmanuelle Delapierre, Anne-sophie Aguilar, Eléonore Challine, Collectif
- In Fine
- 10 Avril 2024
- 9782382031742
Défini comme le plaisir de comparer et d'évaluer les marchandises, le shopping - terme apparu au XIXe siècle - constitue une activité sociale, culturelle et de loisir. Il est alimenté par des artifices de vente et un arsenal publicitaire bientôt omniprésents. La disposition des étalages et des devantures, les annonces insérées dans la presse, les catalogues de vente, les objets promotionnels, les affiches et les enseignes : tout concourt à ériger la marchandise en spectacle. Par un phénomène de contamination, les cultures visuelle et matérielle s'imprègnent de la marchandise autant qu'elles contribuent à son pouvoir de séduction.
Jouant de la confusion des genres et des espaces, photographes, dessinateurs et peintres révèlent une ville kaléidoscopique. Du haut d'un balcon ou à hauteur d'enfant, sur les Grands Boulevards ou dans le Vieux Paris, depuis l'intérieur d'un commerce ou au milieu d'un marché, ils s'amusent de mille et une traversées possibles du regard. -
Sous le regard de Méduse : de la Grèce antique aux arts numériques
Emmanuelle Delapierre, Collectif
- In Fine
- 10 Mai 2023
- 9782382031230
Figure incontournable de la mythologie, Méduse a exercé son pouvoir de fascination sur de nombreux artistes qui ont contribué, génération après génération, à la création d'un répertoire d'images d'une richesse inouïe.
Reconnaissable au grouillement de serpents qui forme sa chevelure et à la fixité de ses yeux écarquillés, Méduse est une figure aussi ambiguë que paradoxale : instrument de mort pétrifiant ceux qui croisent son regard, elle possède simultanément le pouvoir de détourner le mauvais sort et même de ressusciter les défunts.
Au cours des siècles, les lectures du mythe ont évolué, faisant subir à Méduse de multiples métamorphoses. Reflet des peurs et des fantasmes traversant les sociétés occidentales, elle est devenue l'une des plus puissantes métaphores de l'art et de son effet de saisissement sur le spectateur. -
Louis Chéron (1655-1725) : l'ambition du dessin parfait
Francois Marandet, Emmanuelle Delapierre
- Illustria
- 11 Janvier 2022
- 9782354040956
Le musée des Beaux-Arts de Caen propose la première rétrospective consacrée à Louis Chéron. Né dans une famille de peintres et orfèvres, Louis Chéron est lauréat du « Grand Prix » de l'Académie royale en 1676, ce qui lui permet de se rendre à Rome. De retour à Paris, il peint deux « Mays » pour la cathédrale de Notre-Dame. La révocation de l'Édit de Nantes compromet la poursuite de sa carrière en France. Fervent protestant, il part en Angleterre en 1693. Grâce à la protection du duc de Montagu, ancien ambassadeur à la cour de France, il obtient de grandes commandes décoratives. La concurrence avec Louis Laguerre, autre peintre d'histoire français actif à Londres, et l'émergence de John Thornhill, le conduisent à réaliser d'autres types de travaux. En 1720, Louis Chéron crée sa propre école d'art à Londres, dont l'originalité est l'introduction de femmes nues comme modèles. Un peintre aussi célèbre que William Hogarth y suivra des cours.
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Carpeaux, Daumier ; dessiner sur le vif
Frédéric Chappey, Emmanuelle Delapierre, Medhi Korchane, Ségolène Le Men, Laure de Margerie
- Illustria
- 26 Novembre 2008
- 9782912241139
Cet ouvrage instaure un dialogue original entre deux artistes du XIXe siècle qui, bien que de générations et de formations différentes, ont exploré avec un égal plaisir les arts de la sculpture, de la peinture et du dessin.
Que sait-on aujourd'hui des innombrables dessins de Jean-Baptiste Carpeaux (1827-1875) et Honoré Daumier (1808-1879) ? Le premier est célèbre pour ses sculptures, le second salué pour ses dessins de presse, mais leurs croquis respectifs restent à ce jour, pour l'essentiel, méconnus ou inédits.
Tels deux "chroniqueurs" avisés, Carpeaux et Daumier ont su prêter attention aux vibrations de la vie quotidienne, aux mutations de la société et aux bouleversements politiques d'une époque troublée. De la caricature à l'histoire contemporaine, des études des "petites gens" à celles de Napoléon III, en passant par des scènes intimistes, ils n'ont cessé de dessiner, dans une forme d'engagement au monde, avec une liberté et une audace exceptionnelles.
À l'opposé du dessin académique d'après modèle, Daumier et Carpeaux pratiquent le croquis au vol, fixant au plus vite et au plus juste un mouvement, une attitude, une expression. À travers leurs esquisses à l'encre, au crayon, au lavis, à la sanguine, ils se révèlent dignes successeurs de Delacroix et Géricault.
«Il faut être de son temps !» disait Daumier. Le génie graphique des deux artistes réside dans leur aptitude à mêler instantané et invention, mouvement saisi dans sa fugacité et connaissance aiguë de la forme, pour aboutir à un art de synthèse, expressif et universel.