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Laurent Mannoni
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Demandez le programme ! : Une histoire du cinéma (1894-1930) par les programmes des lieux de project
Laurent Mannoni
- Creaphis
- Foto Creaphis
- 4 Janvier 2024
- 9782354282011
Comment le cinéma muet était-il vu, en son temps ? Avec cet ouvrage, l'étude de l'expérience des spectateurs s'enrichit d'une analyse détaillée des programmes de cinéma, dans leur contenu et dans leur matérialité. Des feuilles imprimées les plus modestes aux merveilleux livrets du Gaumont-Palace, ces documents témoignent de la culture matérielle de l'époque (1894-1930).
Comment le cinéma muet était-il vu, en son temps ?
Avec cet ouvrage, l'étude de l'expérience des spectateurs s'enrichit d'une analyse détaillée des programmes de cinéma, dans leur contenu et dans leur matérialité. Des feuilles imprimées les plus modestes aux merveilleux livrets en couleurs du Gaumont-Palace, de l'affichette foraine à la brochure de style Art déco, ces documents témoignent de la culture matérielle de l'époque (1894-1930).
Au croisement des arts visuels et des techniques publicitaires, ils reflètent l'extraordinaire variété du cinéma des premiers temps, tenu pour un spectacle vivant, une " attraction ". Les projections, avec leurs accompagnements musicaux, prenaient place en ville ou au dehors des centres urbains. Outre les salles des quartiers populaires ou bourgeois, les programmes évoquent d'autres intérieurs : baraque foraine, café-concert, music-hall, salle de théâtre. Ces sources d'une exceptionnelle qualité, jusqu'ici peu étudiées, font apparaître en creux le public de l'époque du muet, ses sensations et ses émotions, individuelles et collectives.
SOMMAIRE
Rencontre entre Jean-Jacques Meusy et Laurent Véray
Retour aux sources
Laurent Mannoni
Essai de typologie des programmes de cinéma, 1896-1930
laurent guido - Du music-hall au cinéma, le programme comme modèle spectaculaire
Jean-Marc Leveratto, Fabrice Montebello, Pierre Stotzky
Le café et la mise en forme du loisir cinématographique dans la France de la Belle Époque
Francesca Bozzano
Pierre Sarrus et les tournées du Ciné-Phono-Scène dans le Sud-Ouest de la France durant les années 1910-1920
Martin Barnier
Les sons du cinéma muet à travers les programmes. Des séances de forains jusqu'aux salles spécialisées
Laurent le Forestier
Marchés et modes de consommation des films en France : considérations méthodologiques
Laurent Véray
Montrer des films en 1915-1918. Études de deux séries de programmes caractéristiques du spectacle cinématographique de la période
Emmanuelle Champomier
Les programmes des salles de cinéma dans la presse française des origines à la fin des années 1920
François de la Bretèque
Loin de Paris : les programmes dans la presse quotidienne régionale et les hebdomadaires locaux de l'Hérault entre 1908 et 1920
Annie Fee
L'évolution artistique du cinéma à travers les programmes et les cartons d'invitation des années 1920
Carole Aurouet
La " revue-programme " du Studio 28 : une archive de salle et un manifeste surréaliste pyrogène
Maurice Gianati
Un ciné-club d'avant-garde dans les années 1930 : les Amis de l'Art cinématographique de Liège -
Méliès ; la magie du cinéma
Laurent Mannoni
- Flammarion
- Beaux Livres Flammarion
- 18 Novembre 2020
- 9782081521476
«On descend tous de Méliès !»Martin Scorsese384 pages et 500 illustrations sur la vie et l'oeuvre de Georges Méliès de la naissance du cinéma à la postéritédu maître des films à «trucs».Avec une préface inédite de Martin Scorsese et des témoignages et citations de : David Wark Griffith, Sergueï Eisenstein, Charles Pathé, Luis Bunuel, Jean Renoir, René Clair, Marcel L'Herbier, Jean Epstein, Man Ray, Jean Cocteau, Henri Langlois. Georges Franju, Jean-Luc Godard, Norman McLaren, Edgar Morin, George Lucas, Guillermo del Toro, Alfonso Cuarôn, Christopher Nolan, Abel & Gordon, Jean-Pierre Jeunet, Olivier Assayas, Tim Burton, Rob Legato, Luc Besson et Bruno Podalydès.
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Le 6 juillet 1937, le Tout-Paris se presse dans les jardins de la Cité universitaire pour le premier gala de la Cinémathèque française. On y projette des films d'Étienne-Jules Marey, Thomas Edison et Georges Méliès. Ce succès est une consécration pour l'association créée un an plus tôt par Henri Langlois et Georges Franju. Entièrement inédites, les archives de la Cinémathèque retracent ici 70 ans d'une passion collective : l'immense personnalité de Langlois qui lui aura tout sacrifié, la dévotion de Mary Meerson, la ferveur de Marie Epstein, la quête inlassable de Lotte Eisner... On revit les joutes et les trahisons, les victoires et les drames de cette institution qui a sauvé une part majeure du patrimoine (films, appareils, archives, objets, costumes), engendré la Nouvelle Vague, donné un style muséographique au 7? art, initié les recherches de ses historiens (Jean Mitry, Georges Sadoul), projeté le cinéma de demain avec les films du passé. «On était entassés, l'air manquait presque autant que la place, écrivait Claude Mauriac, mais l'écran était un soupirail ouvert sur le monde.» C'est une autre histoire du cinéma que celle de ce musée vivant. 70 ans d'une résistance fragile et invincible, pour l'amour du grand art de la lumière et de l'ombre.
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Du cinematographe parisien au cinemato-gramo-theatre georges mendel, pionnier du cinema ""muet""..
Laurent Mannoni
- Institut Jean Vigo
- 1 Avril 1993
- 9782906027510
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Alors que le numérique bouleverse en profondeur tous les usages du cinéma, en faisant notamment disparaître peu à peu la pellicule, support utilisé depuis les premiers pas du 7e art, cet ouvrage retrace les innombrables inventions techniques qui, les unes après les autres, ont modifi é, depuis Étienne-Jules Marey et les frères Lumière, l'image captée et projetée : une histoire de la technique du cinéma, longue, riche et variée. Né de la science et de la technique, le cinéma n'a cessé d'être bousculé et remis en question par les avancées industrielles et technologiques. Et ces bouleversements lui ont permis, à chaque fois, de se renouveler artistiquement. Un cheminement chronologique, à travers 120 dates essentielles, pour (re)visiter les successives métamorphoses de l'image animée au cours du XXe siècle et jusqu'en 2015.
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Objectif mer : L'océan filmé ; La mer au cinéma, de Méliès à Wes Anderson
Vincent Bouat-Ferlier, Laurent Mannoni, Collectif
- Lienart
- 7 Décembre 2023
- 9782359064162
De La Vague d'Étienne-Jules Marey à Titanic de James Cameron, du cinéma muet des années 1920 aux Pirates des Caraïbes, en passant par L'Or des mers de Jean Epstein et Les Dents de la mer de Steven Spielberg, la mer est l'un des sujets de prédilection du 7e art. Cela s'explique aisément : les premiers « cinématographistes » ayant pour mission de capter des sujets les plus « mouvementés » possibles pour satisfaire un public de plus en plus exigeant, les metteurs en scène réadaptèrent l'ancienne iconographie de la lanterne magique, qui raffolait déjà des thèmes marins - naufrages, tempêtes, voyages... -, et les nouvelles images animées et photographiques, apparues à la fin du XIXe siècle, permirent aux spectateurs-immobiles de voyager à travers le monde, sur les eaux les plus lointaines - un privilège extraordinaire pour des millions de personnes n'ayant jamais quitté la terre ferme. Source d'inspiration, la mer est aussi objet d'analyse pour les cinéastes de tous temps : ils se l'approprient pour s'en servir de décor, voire même en faire un personnage à part entière.
La mer fascine ainsi par son immensité, sa dangerosité, sa faune et sa flore, les mystères de ses profondeurs. Elle est tout à la fois un sujet d'émerveillement et de peur, et le cinéma a permis à chacun d'explorer ses craintes et fantasmes enfouis d'une façon très spectaculaire. Aujourd'hui encore, la mer est au cinéma un sujet de sidération, d'effroi, de lutte pour la vie, de passion violente, d'amour, de politique, de fortes inquiétudes écologiques. Elle symbolise la liberté et le huis-clos, de même que la fragilité, tout en apparaissant impitoyable dans sa masse et sa sauvagerie. Par son mouvement continu, la mer est ontologiquement cinématographique. Elle s'est pleinement révélée à tous, dans sa splendeur, sa diversité et sa - presque - totalité, grâce au cinéma.
Cet ouvrage de référence réunit plus de 275 illustrations - extraits de films mais aussi affiches, photographies ou éléments de dioramas, costumes et scripts, objets techniques, etc. - accompagnées de contributions des meilleurs spécialistes, pour une exploration complète de ce thème abyssal. -
Alice Guy, Léon Gaumont et les débuts du film sonore
Maurice Gianati, Laurent Mannoni
- John Libbey
- 9 Novembre 2012
- 9782742010974
La société Gaumont a été au début du XXe siècle à l'avant-garde de la technique cinématographique, en innovant notamment dans le domaine du son et de la couleur. Les essais, finalement réussis, de synchronisme entre les sons sur disque et les images animées, représentent une avancée décisive dans ce domaine. Le chronophone Gaumont, avec ses "phonoscènes" et ses "filmparlants", a proposé durant une longue période un spectacle réjouissant et innovant, reposant d'une part sur l'univers du music-hall, de la chanson et du monologue, d'autre part sur une technique révolutionnaire de synchronisme et d'amplification du son. Léon Gaumont, avec beaucoup d'énergie et de volontarisme, a su développer au sein de son entreprise un secteur dédié à la recherche du cinéma sonore ; cette recherche s'achève à la fin des années 1920 avec la mise au point du système optique Gaumont-Petersen-Poulsen.
Gaumont n'a pas été le premier ou le seul, à son époque, à vouloir résoudre le problème du cinéma sonore. Bien d'autres entreprises parallèles ont proposé des systèmes intéressants. Cependant c'est le Vitaphone américain, qui n'est autre que le chronophone Gaumont amélioré, qui triomphera - au moins pendant un certain temps - sur les écrans.
Autre idée moderne avancée par Gaumont : confier la production de films à une jeune femme, Alice Guy. Sous sa direction, les films de fiction et ceux du chronophone atteindront une ampleur considérable. Mais quels sont exactement les films réalisés par Alice Guy ? Quand débute-t-elle réellement ? Les documents d'archives permettent d'éclaircir certains mystères.
Plusieurs études rassemblées dans cet ouvrage reposent sur des documents inédits ou jusqu'à présent inexploités. Une large iconographie, non encore publiée, permet d'apprécier la beauté des appareils construits par Léon Gaumont et la rareté des archives de cette société.
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Movements of Air : The Photographs from Etienne-Jules Marey's Wind Tunnels
Georges Didi-Huberman, Laurent Mannoni
- Diaphanes
- 20 Mars 2023
- 9783035805123
Laurent Mannoni restitue avec précision la démarche expérimentale qui vit le propagateur de la « méthode graphique » devenir, pour l'occasion, le concepteur d'une soufflerie aérodynamique capable - grâce au dispositif photographique qui lui était associé - de nous faire découvrir tout un monde de mouvements, de turbulences, de fluidités dont les savants comme les artistes auront retenu la leçon esthétique autant que technique.
Georges Didi-Huberman interprète, quant à lui, les débats philosophiques sous-jacents à cette double leçon dont les images produites par Marey sont porteuses. II fait de Bergson l'interlocuteur principal - voire le secret commentateur - des expériences conduites par le savant. II montre en quoi les mouvements, selon Marey, doivent sans doute se réduire à des courbes, mais qu'en même temps la durée, le flux de toutes choses, attirent l'expérimentateur génial vers une pratique photographique créatrice de traînes, de sillages, d'expansions, de danses visuelles dont les artistes modernes, Man Ray notamment, auront su prolonger la force singulière : celle d'intégrer aux images ce qui est fluide et changeant.
Publié suite à l'exposition Mouvements de l'air - Étienne-Jules Marey (1830-1904), photographe des fluides au musée d'Orsay en 2005. -
Lanterne magique et film peint ; 400 ans de cinéma
Laurent Mannoni, Donata Pesenti-campagnoni
- La Martiniere
- 8 Octobre 2009
- 9782732439938
Le livre d'une exposition sans précédent à la Cinémathèque Française (14 octobre-printemps 2010) Etrange boîte pourvue d'un jeu de lentilles et d'une lampe à pétrole, la lanterne magique voit le jour au milieu du XVIIe siècle. Son rôle consiste à projeter dans une salle obscure des images peintes sur des plaques de verre. Grâce à des procédés mécaniques d'animation toujours plus élaborés, les limites entre le réel et l'imaginaire disparaissent, et le public est de plus en plus captivé - ou effrayé.
Publié à l'occasion d'une exposition inédite à la Cinémathèque française en 2009 puis à Turin en 2010, Lanterne magique et film peint présente plus de 500 documents (plaques de verre, lanternes, films peints, gravures, etc.) qui illustrent la diversité des thématiques abordées lors des projections : saynètes de la vie quoitidenne, décors exotiques, récits mythologiques, cours théologiques, images érotiques... Laurent Mannoni et Donata Pesenti Campagnoni retracent ainsi la révolution esthétique et technique que constituèrent les lanternes magiques, et leur influence sur les débuts du cinéma jusqu'à l'avant-garde la plus moderne.
Francis Ford Coppola, fervent collectionneur de lanternes magiques et de jouets d'optique, a préfacé cet ouvrage.
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Mouvements de l'air : Étienne-Jules Marey, photographe des fluides
Laurent Mannoni, Georges Didi-Huberman
- Gallimard
- Art Et Artistes
- 28 Octobre 2004
- 9782070770953
Voici, pour la première fois réunies, les images extraordinaires réalisées par Étienne-Jules Marey, entre 1899 et 1901, à partir de ses expériences scientifiques sur les mouvements de l'air et les volutes de fumée. Laurent Mannoni restitue avec précision la démarche expérimentale qui vit le propagateur de la «méthode graphique» devenir, pour l'occasion, le concepteur d'une soufflerie aérodynamique capable - grâce au dispositif photographique qui lui était associé - de nous faire découvrir tout un monde de mouvements, de turbulences, de fluidités dont les savants comme les artistes auront retenu la leçon esthétique autant que technique. Georges Didi-Huberman interprète, quant à lui, les débats philosophiques sous-jacents à cette double leçon dont les images produites par Marey sont porteuses. Il fait de Bergson l'interlocuteur principal - voire le secret commentateur - des expériences conduites par le savant. Il montre en quoi les mouvements, selon Marey, doivent sans doute se réduire à des courbes, mais qu'en même temps la durée, le flux de toutes choses, attirent l'expérimentateur génial vers une pratique photographique créatrice de traînes, de sillages, d'expansions, de danses visuelles dont les artistes modernes, Man Ray notamment, auront su prolonger la force singulière : celle d'intégrer aux images ce qui est fluide et changeant.