Ce mémorial, organisé selon le plan de la basilique Saint-Julien de Brioude, eut tout d'abord pour objet l'évocation, à l'intention des jeunes générations issues de la fratrie de l'auteur, de ce que fut un monde aujourd'hui disparu, un monde qui leur est désormais étranger, mais où vécurent leurs parents, grands-parents et arrière-grands-parents. Ce monde où s'écoulèrent les premiers des jours de l'auteur, au sein de son Auvergne natale et de sa famille, dans l'ombre ou la lumière, mais avec des contrastes peut-être plus violents qu'aujourd'hui, dans ce milieu à la fois paysan et ouvrier. Vous serez sans aucun doute touchés par ces chroniques, comme par une grâce de Saint Julien, dans cette promenade au coeur des années cinquante.

Voici sous forme d'un conte philosophique qui se veut aussi humoristique (ou le contraire), l'évocation d'une époque riche de souvenirs pour toute une génération, de la fin des années 60 au début des années 80. Le manuscrit d'origine est d'époque, écrit en avril 1969 pour les deux premières parties et revisitées en 2014. Les premiers chapitres de la troisième partie ont été écrits en 1972, les autres en 2014 avec des matériaux de 1969. Il s'agit du témoignage « amoureux » de l'auteur sur une jeunesse saoulée d'utopies, dont toutes ne méritaient pas l'oubli.

Il y a longtemps, longtemps, bien avant les téléphones portables et Internet, du temps du minitel rose et de la peur obscure du sida. Sur la bande FM, les ados d'alors découvraient Fun Radio et ce que leurs aînés leur laissaient en héritage : le sexe, les capotes et feu le rock & roll. Ces aînés que nous étions, les trentenaires de la génération Mitterrand, pouvaient-ils traverser ces nouvelles années folles autrement qu'en fuyant ?
Au terme de jeux où le plaisir semble être le dernier rêve accessible, s'ouvrent comme options, la vie, la mort, l'amour vrai, l'amitié aussi, même si celle-ci n'est peut-être que de passage.

Transparences est un recueil de six nouvelles, teintées de fantastique avec parfois un zeste d'érotisme, citron ou mandarine.
À bien y regarder, il y a tout lieu de marquer la distance avec nos éternelles certitudes. Et cela est vrai pour tous les temps, pour tous les lieux. Il n'est pas étonnant alors de croiser sur un rivage de la Méditerranée le Fils de l'Homme aux prises avec la modernité et les destins croisés.
Une seule conclusion alors : l'amour est transparence, les êtres s'y perdent et s'y retrouvent, ils se perdent encore et se perdent toujours.

La première partie de ce roman se déroule dans les années 70-80 et témoigne des aspirations idéalistes de la jeunesse de cette époque heureuse, mais dont les utopies furent sans lendemain.
La deuxième partie mène jusqu'à nos jours. Le narrateur assume enfin toutes les ruptures et se résout à accepter que l'inexplicable peut tout expliquer, et que, sans l'indicible, la vie n'est qu'une vaine tragédie.
Elaheh, Jocelyne, Lucie, Yvelise, Élisa, les soeurs de charité auxquelles il opposa trop d'égoïsme à leur générosité, l'auront aidé à se construire alors qu'autour de lui les ambitions abîmaient les hommes, ruinant ses illusions et faisant de lui un paria.
Mais viendra Aurélien, ce fils que lui donneront l'amour et le pays Occitan...