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Inter
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Un numéro tout en métamorphose, une thématique riche et ouverte, voire transformationnelle, offrant de multiples trajectoires.
Paul Ardenne ouvre d'abord le dossier avec une liste étonnante d'artistes et de pratiques très diversifiées. De son côté, Michaël La Chance dresse un corpus éclectique d'attitudes et d'inscriptions tout en soulignant les correspondances et limites des objets de connaissance. Pour Giovanni Fontana, il s'agira d'une incursion dans l'univers poétique comme langage en perpétuelle transformation. Mélissa Correia commente les actions performatives de femmes artistes qui dénoncent, par leurs actes, la violence faite aux femmes. Olivier Lussac interroge à son tour les notions de frontière et d'extériorité. Poursuivant sur cette idée de « frontière », la commissaire indienne Urnasi Matta dresse un commentaire sur le performeur québécois Guillaume Dufour-Morin. Jean-Luc André y va d'une reconfiguration sémantique originale qui constitue en soi une métamorphose de son principe de production. Par la suite, Olivier Lamoureux-Lafleur contextualise le niveau de « spectacularisation » de deux oeuvres dotées d'un dispositif d'animation à petite et grande échelles, à partir de toiles de Van Gogh. Richard Martel part d'un emblème alchimique de Michael Maier, l'Atalante fugitive pour le lier aux actions du performeur Lee Wen, décédé il y a quelques mois. David Nadeau traite ensuite de la Sadean-Fourierist Tendency, qui se déploie sur Facebook, et de son rapport avec l'artiste américain Craig S. Wilson. Aussi, pour ce dossier assez éclectique sur la métamorphose, figure une entrevue d'Orlan accordée à Lisanne Nadeau lors de son passage à Québec à l'automne dernier.
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Inter n.121 : pauvreté, dépouillement, dénuement
Inter
- Intervention
- Inter
- 8 Décembre 2015
- 9782924298176
Un examen des pratiques de dépouillement et de simplicité volontaire dans l'art.
Comment peut-on assumer la pauvreté, comment la création est-elle perçue comme dénuement ? Il s'agit de vivre et de créer avec peu, mais aussi de mettre en commun nos ressources, outils, technologies. Dans un déplacement de la notion de richesse, « toute relation qui n'est pas complètement défigurée, y compris sans doute ce que la vie organique porte en elle de réconciliation, tout cela est don ». (Theodor Adorno, Minima Moralia) L'artiste peut travailler par choix avec un matériel désuet, low-tech, recyclé, bon marché. Tout le monde peut réaliser son oeuvre, il est remplaçable - « disposable », comme on le dit des employés de banque. Il peut aussi travailler pour donner une voix aux exilés, aux réfugiés, aux « subalternes » (Spivak) ; explorer la condition des personnes sans statut politique, sans droits civiques, sans représentation historique. Qu'est-ce que la « vie nue » (Agamben) dans une société des technologies et de la consommation ? Les artistes s'identifiant aux sans-papiers, aux déportés, aux « sauvages », aux exclus, aux itinérants ? Après un demi-siècle, nous voulons réévaluer le projet de l'« Arte Povera » (Celant), version 2.0, dans les arts, au théâtre ou dans la rue, contre la capitalisation des ressources - et des oeuvres -, contre l'appropriation de la culture par le commercial et le politique. Nous tenons à travailler sous le radar des circuits de la valorisation cultuelle, à penser en retrait de notre prétention à appréhender le réel dans une société pseudorationnelle : la « pensée faible » (Vattimo). Pour le 40e anniversaire de la mort de Pasolini (1975), nous souhaitons écouter ce qu'il tentait de nous dire : « J'ai la nostalgie des gens pauvres et vrais [...]. » (Furio Colombo, Gian Carolo Ferretti, L'ultima intervista di Pasolini).
Dans le long débat entre la qualité et la quantité à partir de productions « minimalistes » ayant Malevitch comme précurseur, le dénuement confirme le « less is more » et propose le « rien » ou encore le « non-être », rejoignant le « pas fait » de Robert Filliou. Les pratiques du moindre comme saufconduit dans la surenchère des produits et services sont un témoignage du civilisationnel et des obligations au sein d'une sorte de démesure où se confirme un repli nécessaire, peut-être même une inutilité... Les pratiques du peu comme affirmation d'un manque ?
Plusieurs auteurs commentent et réfléchissent sur ces pratiques du moindre.
Aussi, ce numéro d'Inter, art actuel propose un retour sur la destruction de l'oeuvre de Jean-Pierre Raynaud par la Ville de Québec ainsi qu'une critique de la dernière édition de la Biennale de Venise et du Mois Multi à Québec.
Publié par les Éditions Intervention (confondées par Richard Martel à Québec) trois fois par an depuis 1978, Inter, art actuel (anciennement Intervention) est un périodique culturel disséminant les diverses formes, praxis et stratégies de l'art actuel - performance, installation, poésie, multimédia -, tout en interrogeant les rapports de l'art au social et au culturel, au politique et à l'éthique.
Couvrant différentes manifestations artistiques et mouvances politico-culturelles internationales, directement engagé dans le renouvellement du discours sur les pratiques éphémères et émergentes, Inter, art actuel est une tribune qui invite artistes, critiques et penseurs de la culture à prendre position (sous la forme d'essais courts, de critiques documentées et approfondies, de dossiers et de reportages, de chroniques et de comptes rendus) sur les enjeux qui touchent les pratiques de l'art actuel ou de tout domaine connexe, ainsi que sur les transformations de nos sociétés, du rituel au virtuel.
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Inter n° 141 invite à aborder la décroissance comme paradigme d'une possible sortie de crise planétaire, et à imaginer de nouvelles manières d'habiter le monde.
Les crises se multiplient : environnementale, sanitaire, politique, sociétale/sociale... Comment faire face à ces crises si nous nous acharnons à exalter le modèle économique du « toujours plus » qui tend à les alimenter ? Les signaux sont de plus en plus clairs : la croissance illimitée n'est pas viable à long terme et le progrès technique seul ne sauvera pas la planète. La décroissance dans ses multiples modalités et échelles ouvre la voie à l'imagination et la mise en place d'alternatives à un productivisme exacerbé - de nouveaux regards sur le monde et des manières repensées de l'habiter de façon soutenable, écologiquement et socialement.
Inter 141 invite à aborder la décroissance comme paradigme d'une possible sortie de crise planétaire, voie s'extirpant d'une marchandisation universelle et délétère du monde. Il s'agit d'explorer ici des hypothèses et des expérimentations pouvant faire vivre la décroissance ; des manières d'être et de faire, de nouveaux modes d'organisation, des territoires inédits de mise en oeuvre, de nouvelles qualités à souligner, des trajectoires esthétiques et expérientielles à découvrir et à activer...
Comment s'incarne un art de la décroissance ? À quoi pourrait-il ressembler ? Que propose-t-il ? Aux idéologies du spectacle, de la production et de la marchandisation, quelles autres possibilités peut-il offrir ? Comment adapter les moyens de l'art et des pratiques citoyennes à un monde destiné à être toujours plus surchargé d'objets ? Les artistes peuvent-ils agir sans produire ? Comment revoir le « travail artistique » ? Comment intégrer une décroissance volontaire comme modus operandi ? Telles sont quelques-unes des questions - et bien d'autres encore à formuler - pouvant catalyser une exploration qui semble de plus en plus nécessaire. -
Un panorama de l'art amérindien contemporain.
Bien des choses se sont produites dans le milieu des arts autochtones depuis la parution du numéro 104 d'Inter, art actuel, intitulé « Indiens / Indians / Indios » et piloté par Guy Sioui Durand, au début de 2010. Il y a eu une effervescence palpable depuis six ans, tant sur le plan de l'art que sur celui du discours médiatique ! Dans les dernières années, les actes d'affirmation et les manifestations artistiques des Premières Nations se sont multipliés. Et tout porte à croire qu'ils iront sans cesse en proliférant.
Aujourd'hui avec ce présent dossier « Affirmation autochtone », le rédacteur invité Jonathan Lamy met l'accent sur la dimension positive de la création, de l'expression et de la résistance des Premières Nations. Il y a une nouvelle sensibilité autochtone de la part des sociétés québécoise et canadienne, étant donné une parole portée de plus en plus fortement par les Premières Nations. Après l'indifférence, le racisme et le mépris, qui n'ont pas disparu, loin de là, on voit poindre une réelle écoute, un désir croissant de comprendre et d'échanger. L'affirmation autochtone est de plus en plus entendue. Et l'art y contribue activement.
Publié par les Éditions Intervention (confondées par Richard Martel à Québec) trois fois par an depuis 1978, Inter, art actuel (anciennement Intervention) est un périodique culturel disséminant les diverses formes, praxis et stratégies de l'art actuel - performance, installation, poésie, multimédia -, tout en interrogeant les rapports de l'art au social et au culturel, au politique et à l'éthique.
Couvrant différentes manifestations artistiques et mouvances politico-culturelles internationales, directement engagé dans le renouvellement du discours sur les pratiques éphémères et émergentes, Inter, art actuel est une tribune qui invite artistes, critiques et penseurs de la culture à prendre position (sous la forme d'essais courts, de critiques documentées et approfondies, de dossiers et de reportages, de chroniques et de comptes rendus) sur les enjeux qui touchent les pratiques de l'art actuel ou de tout domaine connexe, ainsi que sur les transformations de nos sociétés, du rituel au virtuel.
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Premier de deux numéros consacrés aux notions de risque et de dérapage dans le champ artistique, ce volume explore plus particulièrement les pratiques de l'art action.
Risques et dérapages, quelle thématique riche en ce qui concerne la création artistique ! Particulièrement en raison de leurs applications performatives, les pratiques du vivant comportent des agirs et des productions explorant souvent des limites, des zones où l'on s'implique, on se compromet, dans un univers toujours un peu plus relatif et dématérialisé de la culture.
Le risque se comporte un peu comme un trampoline. L'artiste explore et fabrique des données qui sont des propositions et des systèmes analytiques où des normes surgissent et occasionnent des questionnements et conditionnements de toutes sortes. À l'occasion, il y a dérapage : le malaise est relatif à un certain positionnement actif au sein de diverses normes. La culture, comme élasticité relative, suscite une incursion dans le langage. La relativité des positions et des relations rend subjectives les propositions des protagonistes qui, souvent, s'impliquent physiquement, psychologiquement, socialement, métaphysiquement...
Ce numéro a principalement reçu un appui de la part des artistes de l'art action parce que leur motivation s'appuyait sur une implication objective de leur personne par leur corps, leur identité, leurs assises culturelles, leurs désirs autant que leurs hantises. Souvent, cette implication active suppose non seulement une sorte d'offrande de la part du producteur, mais aussi un trouble de la part du récepteur.
Le risque implique et interroge. Il montre de même la relativité des tabous et des références. Il est aussi un attracteur la plupart du temps par son positionnement en actes ou par sa capacité à faire naître, à occasionner un désordre dans la cacophonie des gestes et actions, des énergies et implications. Ici encore, il est relatif ; il est diversifié.
La thématique de ce numéro d'Inter, art actuel reste ouverte. Elle est pleine, au sens d'ample. « Risques et dérapages » sera suivi d'un deuxième numéro.
Publié par les Éditions Intervention (confondées par Richard Martel à Québec) trois fois par an depuis 1978, Inter, art actuel (anciennement Intervention) est un périodique culturel disséminant les diverses formes, praxis et stratégies de l'art actuel - performance, installation, poésie, multimédia -, tout en interrogeant les rapports de l'art au social et au culturel, au politique et à l'éthique.
Couvrant différentes manifestations artistiques et mouvances politico-culturelles internationales, directement engagé dans le renouvellement du discours sur les pratiques éphémères et émergentes, Inter, art actuel est une tribune qui invite artistes, critiques et penseurs de la culture à prendre position (sous la forme d'essais courts, de critiques documentées et approfondies, de dossiers et de reportages, de chroniques et de comptes rendus) sur les enjeux qui touchent les pratiques de l'art actuel ou de tout domaine connexe, ainsi que sur les transformations de nos sociétés, du rituel au virtuel.
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Un tour d'horizon transversal des diverses formes et pratiques de la poésie contemporaine, expérimentale, performative, sonore, numérique, etc., pour l'anniversaire des 35 ans de la revue.
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INTER n.123 : addictions, drogue, création, conscience augmentée
Inter
- Les Presses Du Reel
- Inter
- 8 Juin 2016
- 9782924298213
Drogues et création artistique, de l'expérience psychotropique de la contre-culture aux expédients technologiques de la cyberculture.
En 1966, alors que le LSD était encore légal, les artistes étaient préoccupés par l'exploration du potentiel cognitif, la conquête de la « liberté interne ». Ils n'hésitaient pas à avoir recours aux psychotropes pour parvenir à des états seconds et à une conscience modifiée. Ils s'intéressaient aux philosophies orientales et au chamanisme de la Sibérie et de l'Amérique du Sud, à l'ayahuasca et au peyotl, dans leur recherche de nouvelles formes d'existence.
Ce dossier veut explorer, cinquante ans après, le rôle des prothèses chimiques dans l'art d'aujourd'hui, en quoi elles seraient supplantées par des « suppléments technologiques ». Nous pouvons nous demander si, en 2016, les artistes sont encore préoccupés par les « portes de la perception », s'ils cherchent une conscience augmentée, sinon une humanité transformée (H+). Avons-nous encore besoin de raccourcis spirituels, d'accélérateurs psychiques, d'électrochocs culturels ?
Publié par les Éditions Intervention (confondées par Richard Martel à Québec) trois fois par an depuis 1978, Inter, art actuel (anciennement Intervention) est un périodique culturel disséminant les diverses formes, praxis et stratégies de l'art actuel - performance, installation, poésie, multimédia -, tout en interrogeant les rapports de l'art au social et au culturel, au politique et à l'éthique.
Couvrant différentes manifestations artistiques et mouvances politico-culturelles internationales, directement engagé dans le renouvellement du discours sur les pratiques éphémères et émergentes, Inter, art actuel est une tribune qui invite artistes, critiques et penseurs de la culture à prendre position (sous la forme d'essais courts, de critiques documentées et approfondies, de dossiers et de reportages, de chroniques et de comptes rendus) sur les enjeux qui touchent les pratiques de l'art actuel ou de tout domaine connexe, ainsi que sur les transformations de nos sociétés, du rituel au virtuel.
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Comparaisons inter pays des agregats de production agricole fao n 61
Inter
- Organisation Des Nations Unies Pour L'Alimentation Et L'Agriculture
- 1 Décembre 1900
- 9789252023814
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Groupes, regroupements et associations artistiques.
« Organisations artistiques d'ici et d'ailleurs », thématique de cette livraison d'Inter, art actuel, traite de groupes, de regroupements et d'associations, au moment où les pouvoirs publics semblent tenir compte du patrimoine plutôt que de l'activité artistique vivante, actuelle et prospective. D'abord, Richard Martel, responsable du dossier, souligne la participation « historique » de la revue Inter dans le développement des organisations artistiques du point de vue alternatif. Également, Anne Bertrand propose une « compilation » des modes de fonctionnement artistiques qui couvrent l'ensemble du territoire canadien. À sa suggestion, nous republions un texte de Gilles Arteau, datant de 1990, illustrant les préoccupations de l'époque et l'apport des centres d'artistes sur le territoire québécois. Nathalie Côté commente par ailleurs la rencontre interdisciplinaire Chaos, où Arteau suggère de refaire un bilan des associations et des regroupements ! Guy Sioui Durand prend, pour sa part, position sur les modes d'organisation actuels ou contemporains, à l'ère du néolibéralisme. Il dénonce les modèles centralisateurs, tout en soulignant quelques récentes contestations et revendications. Michaël La Chance, sur un mode ironique, propose quant à lui un centre d'artistes aérien, soulignant la grande mobilité des artistes d'aujourd'hui Dans un deuxième temps, nous avons joint des acolytes de la rédaction internationale d'Inter pour proposer des comparaisons avec d'autres zones géographiques, soit la Belgique, le Brésil, le Cameroun, l'Espagne, la France, l'Italie et le Pérou. Pour clore cette recherche-bilan, nous donnons aussi la parole à des projets atypiques comme le regroupement & IL TOPO.
À ce dossier s'ajoute un texte de Mildred Durán Gamba sur la dernière édition de la Rencontre internationale d'art performance, qui a eu lieu à Québec en septembre 2014.
Publié par les Éditions Intervention (confondées par Richard Martel à Québec) trois fois par an depuis 1978, Inter, art actuel (anciennement Intervention) est un périodique culturel disséminant les diverses formes, praxis et stratégies de l'art actuel - performance, installation, poésie, multimédia -, tout en interrogeant les rapports de l'art au social et au culturel, au politique et à l'éthique.
Couvrant différentes manifestations artistiques et mouvances politico-culturelles internationales, directement engagé dans le renouvellement du discours sur les pratiques éphémères et émergentes, Inter, art actuel est une tribune qui invite artistes, critiques et penseurs de la culture à prendre position (sous la forme d'essais courts, de critiques documentées et approfondies, de dossiers et de reportages, de chroniques et de comptes rendus) sur les enjeux qui touchent les pratiques de l'art actuel ou de tout domaine connexe, ainsi que sur les transformations de nos sociétés, du rituel au virtuel.
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Les « micro-interventions » dans l'espace public à l'ère des mouvements sociaux et de l'action citoyenne.
Si l'art public et l'art d'intervention font l'objet depuis quelques années d'un regain d'attention critique et théorique, ce numéro de la revue Inter, art actuel s'intéresse à un type particulier de pratique : la micro-intervention. La micro-intervention ne se limite pas aux seuls champs des arts, de l'architecture ou de l'urbanisme ; elle recoupe aussi par affinités procédurales des pratiques variées agissant par insertion ou immixtion dans l'environnement (le shopdropping, le tricot-graffiti, la guérilla jardinière, le passe-livres ainsi que certaines formes d'activisme et de médias tactiques en sont quelques exemples). Au moment où l'exploitation débridée des ressources et le mirage d'une croissance continue semblent mener à des bouleversements socioécologiques majeurs, quels rôles la micro-intervention peut-elle jouer dans le renouvellement du rapport au territoire, dans le développement de nouvelles approches d'aménagement urbain ou d'art public ? Quelles pratiques nouvelles de la ville et de l'espace habité incarne-t-elle ? Quel partage inédit des pouvoirs et du sensible ces explorations pragmatiques de l'infime peuvent-elles susciter ? Quels nouveaux imaginaires et quelles résonances avec le contexte sociopolitique ces pratiques révèlent-elles, à l'ère des mouvements sociaux et de l'action citoyenne en chemin vers l'invention d'une potentielle « décroissance durable » ? Voilà autant d'exemples de questions traitées dans ce dossier « micro-interventions ».
Publié par les Éditions Intervention (confondées par Richard Martel à Québec) trois fois par an depuis 1978, Inter, art actuel (anciennement Intervention) est un périodique culturel disséminant les diverses formes, praxis et stratégies de l'art actuel - performance, installation, poésie, multimédia -, tout en interrogeant les rapports de l'art au social et au culturel, au politique et à l'éthique.
Couvrant différentes manifestations artistiques et mouvances politico-culturelles internationales, directement engagé dans le renouvellement du discours sur les pratiques éphémères et émergentes, Inter, art actuel est une tribune qui invite artistes, critiques et penseurs de la culture à prendre position (sous la forme d'essais courts, de critiques documentées et approfondies, de dossiers et de reportages, de chroniques et de comptes rendus) sur les enjeux qui touchent les pratiques de l'art actuel ou de tout domaine connexe, ainsi que sur les transformations de nos sociétés, du rituel au virtuel.
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Les enjeux artistiques, sociaux et politiques des manifestes.
Dans ce numéro d'Inter, art actuel, il s'agit d'interroger le manifeste comme forme d'expression qui investit le langage en tant qu'arme de changement, confiance dans la force d'intervention des mots et le recours au public. Il prend les aspects d'un texte ou d'une capsule vidéo, d'un geste public posé par un collectif, d'un nous qui fait de cette prise de position un point tournant : dorénavant, nous ne pourrons plus prétendre que nous ne savons pas, que cela ne nous concerne pas. Le manifeste nous exhorte à nous mobiliser, constitue un guide pour affronter le changement, en expose le programme. Ainsi le XXe siècle a-t-il produit pas moins de 700 manifestes, selon la compilation Base Manart de Viviana Birolli et Camille Bloomfield. Dans ce numéro, nous voulons en retrouver le principe, la pertinence, pour les temps présents. Les manifestes revendiquent des horizons nouveaux dans les arts, la science et la vie sociale. Ils soulignent la confrontation perpétuelle entre la création artistique et les formes de domination du présent. Les manifestes sont des formes d'autoexhortation de la part des artistes, un appel au rassemblement, mais aussi un appel au public. Ils portent une parole de rupture, se réclament du futur et de l'altérité radicale. Ils sont des oeuvres à part entière et, en tant que telles, également des buts en soi.
Aussi, dans cet Inter, plusieurs topos sur diverses propositions en manifestation dont un retour sur la RiAP de 2018.
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Les nouvelles activités performatives à l'ère des confinements.
Pour nombre d'entre nous, depuis mars 2020, nous avons eu le sentiment que le temps devenait plus long, que notre vie était mise en suspens. Plusieurs artistes ont résolu d'assumer cet exil intérieur, de se faire plus discrets, anonymes s'il le faut, afin de retrouver le principe de la vie même. La cuisine est devenue l'atelier, la fenêtre la galerie, l'art un exorcisme de chambre. Dans ces nouveaux espaces et cette nouvelle temporalité, ils créent des oeuvres inachevées et non cautionnées qui sont de véritables expériences de vie. La paupérisation culturelle des mesures sanitaires les oblige à trouver de nouvelles façons d'inscrire l'art, à se désintoxiquer de leur désir de paraître, à se libérer des idéologies qui dominent le milieu.
Ce dossier d'Inter, art actuel explore ces nouvelles activités performatives, pour la plupart autodocumentées. Ce sont des chorégraphies de salon, des alpinismes de comptoir de cuisine, des micro-opéras de balcon. Il s'agit de proposer une réflexion entre l'expression (la voix, le geste, etc.) et l'exiguïté.
Aussi, ce numéro s'accompagne du projet Trois tentatives d'un été encarté à l'intérieur de la revue et réalisé en lien avec Dernier Télégramme et le Consulat général de France à Québec.
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Inter n.137 : pratiques du silence, du son et de l'oralité
Inter
- Intervention
- Inter
- 15 Juillet 2021
- 9782924298565
Un dossier consacré aux pratiques actuelles du silence, du son et de l'oralité, appelé, pour reprendre la formule consacrée à 4'33" de Cage, à faire grand bruit : observations de silences, de paroles, de vociférations, de bruits, de vacarmes assourdissants, de sons ultra-inouïs, etc., entre poésie concrète, performance et arts sonores.
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Le renoncement à l'art / l'art du renoncement.
« Avec ce numéro, nous avons voulu comprendre la démarche d'artistes qui ont renoncé à l'art. Nous avons voulu jeter un éclairage sur les artistes récalcitrants, aux productions absentes ou discrètes, qui ont préféré les milieux parallèles aux officines officielles, qui ont choisi d'oeuvrer dans le quotidien ou qui privilégient l'anonymat. Ils renoncent à se faire une place dans le milieu culturel, pour favoriser une visée spirituelle ou politique, ou encore pour entreprendre une démarche strictement personnelle.
Certains artistes ont fait du renoncement une stratégie de résistance. Ils refusent d'affronter un système qui maîtrise tous les codes et proposent des oeuvres inachevées, ratées, dérisoires, délinquantes... qui ne sont pas des oeuvres. Il n'y aurait que le fiasco qui saurait résister au système hyperpuissant, surdéterminé et complexe ; un système qui impose la cadence de production et récupère tous les affrontements. Il n'y aurait que l'anonymat qui rende possible une liberté.
Certains renoncent à l'art pour se convertir à l'activisme, d'autres font le chemin inverse : ils abandonnent le militantisme pour des préoccupations esthétiques.
Dans ses Syllogismes de l'amertume, Emil Cioran disait : " Sans l'idée du suicide, je me serais tué depuis toujours." Peut-être que l'artiste a besoin de ce fantasme de tout arrêter : il joue avec l'idée d'en finir et, peut-être aussi, de continuer ailleurs. Il voudrait reconduire la création en dehors des pratiques de l'art reconnues comme telles.
Finalement, il y a aussi les artistes qui ne renoncent pas à l'art, mais dont la vie est marquée par des renoncements importants : la solitude, les enfants, les temps libres, les deuils, la santé, etc. »
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Le statut du visage dans une société de l'image.
Le visage est-il encore la vérité de la personne, la mise à nu de son être ? Au cours des siècles, l'art du portrait a contribué à établir cette vérité du visage, à travers les portraits, ou autoportraits de Rembrandt à Francis Bacon, depuis les photographies de Nadar au XXe siècle jusqu'aux selfies contemporains. L'art d'aujourd'hui accorde-t-il un même traitement au visage comme manifestation de notre expérience de vie, de notre singularité et de notre caractère ? Chaque visage est unique et pourtant la contemplation du visage de l'autre aurait pour effet de révéler notre humanité commune (Lévinas). Est-ce encore le cas à l'époque de la reconnaissance faciale numérique par les États policiers, ou de l'obligation du masque en situation de pandémie ?
Ce numéro d'Inter, art actuel examine le statut du visage dans une société de l'image, comment le visage peut devenir un outil de subversion et le canevas d'un nouveau scandale. Le visage est le champ de bataille du vrai et du faux, du réel et du virtuel, de l'ancien et du nouveau. À en juger par le caractère stimulant des contributions à ce dossier, il apparaît que la problématique du visage est plus actuelle que jamais. -
Inter n.142 : Mélancolie à l'ère de la technique
Inter
- Intervention
- Inter
- 29 Janvier 2024
- 9782924298695
De la mélancolie et de la moralité des écosystèmes numériques.
À propos de son roman A Clockwork Orange, traduit en français sous le titre d'Orange mécanique, Anthony Burgess a dit que l'expression en question, dans l'argot cockney londonien des années 1960, désigne une « moralité mécanique » appliquée à un organisme vivant ; en l'occurrence ici, un fruit juteux. Cela eut pu être tout aussi bien une pomme (A Clockwork Apple). Il y a quelque chose qui cloche, semble dire l'expression anglaise. « De la moralité des écosystèmes numériques » eut pu aussi être le titre de l'appel à contribution diffusé au courant de l'année 2023 par l'équipe de la revue Inter, art actuel.
Une des prémisses principales de l'appel, aux accents heideggeriens implicites - « Mélancolie à l'ère de la Technique » - portait autour de l'actualisation du burin d'Albrecht Dürer Melencholia I (1514). On trouve donc dans le présent numéro de nombreuses références à cette gravure, y compris un article de fond, celui de Frank Morzuch, ajoutant une pierre à l'imposant édifice de la critique d'art qui a fait de cette oeuvre son objet.
Beaucoup d'autres aspects sont abordés, parce qu'il s'agit bien d'abord d'actualiser le thème névralgique de la mélancolie ; ainsi, les lectrices et lecteurs pourront trouver des articles au sujet de films (Matrix, Blade Runner) ; de quelques poèmes, ainsi que des considérations philosophiques et littéraires ; n'a-t-on pas dit à propos du roman de Burgess cité ci-dessus qu'il s'agit d'un roman philosophique ? -
Numéro spécial Mai 68, avec des textes de Paul Ardenne, Jacques Donguy, Victor Muñoz, Giovanni Fontana, Charles Dreyfus, Julien Blaine, un entretien avec Daniel Cohn-Bendit... Un numéro particulièrement riche, comprenant également un large dossier sur l'art sociologique, sans oublier les rubriques habituelles.
Lorsque notre complice Charles Dreyfus nous a fait remarquer qu'en 2018, ce serait le 50e anniversaire de Mai 68, nous nous sommes dits qu'effectivement, cet événement important pouvait obtenir une certaine longévité et mieux se situer dans les mouvances et conditionnements. Puis, après avoir vérifié que les dernières générations ne connaissaient pas Mai 68, nous étions convaincus de l'importance de revenir sur ces moments, de les remettre en mémoire, surtout par l'entremise de protagonistes ayant vécu cette période chargée historiquement.
Nous relatons quelque peu cette époque, mais aussi, puisque se tiendra un colloque sur l'événement à l'UQAM, à Montréal, organisé par Martin Nadeau, nous lui avons demandé, justement, d'en faire une synthèse pour informer nos lecteurs des grandes implications suscitées par les éléments actifs et activistes de Mai 68.
Nous avons également la chance de publier un texte d'Angéline Neveu, qui a été une Enragée. Il s'agit d'un témoignage de l'intérieur pour celle qui, active dans les actions de Mai 68, a fait des dérives avec Debord. Ce document historique et inédit est ici pour la première fois publié. C'est un pavé pour l'histoire, un pamphlet vécu et « démontré ».
Michel Collet a contacté Daniel Cohn-Bendit par téléphone pour son avis sur ces événements de 68 où il avait eu une participation importante ; l'ayant vécu de l'intérieur, il nous semblait justifié d'avoir son avis, ses impressions, ses commentaires ; 50 ans plus tard pour considérer les retombées de ces moments historiques. Cohn-Bendit y parle des crises écologiques comme climatiques, de la mondialisation aussi ; des diverses émancipations et de la libéralisation des désirs.
Nous avons demandé à Paul Ardenne de nous parler des travaux et des expositions de quelques artistes pour qui ces critiques et revendications ont constitué le fondement des situations et remises en question de leur implication.
De plus, avec encore ici la complicité de notre comité de rédaction international, il semblait justifié de connaître la perception de l'événement qu'en ont eue les Italiens, par Giovanni Fontana, les Espagnols, par Laura Yustas et Nelo Vilar, et les Mexicains, par Victor Muñoz. Rappelons que les sorties dans les rues, les rassemblements un peu partout, de Berlin à Tokyo, de Londres à Mexico, ont impliqué des actions « alternatives », que ce soit en regard de la libération sexuelle ou de la critique des institutions et des diverses conventions de l'époque. Le développement de préoccupations tout autant écologiques que féministes y est notamment pressenti...
Plus près de nous, Anithe de Carvalho témoigne des contestations et propositions s'étant tenues à Montréal à cette époque, et ce qu'elle considère comme une projection dans les dernières générations. Un certain narcissisme semble aujourd'hui s'opérer au lieu de l'habituelle question sociale avec ses principes d'intervention et d'application.
Avec Nathalie Côté, nous nous apercevons aussi que « ces images qui font l'histoire », ici les affiches de la contestation étudiante de 2012 nommée « Printemps érable », ont puisé dans le répertoire de celles produites lors de Mai 68, d'où la confirmation de leur importance dans le vocabulaire actif des contestations en tous genres. Les slogans de Mai 68 tels que « Sous les pavés, la plage » illustrent à quel point la dimension explosive du poétique peut propulser la portée politique des modifications exigées dans les méandres confus des engrenages sociaux.
Martin Nadeau nous rappelle à juste titre la capacité énergétique des idées et applications des théories de l'Internationale Situationniste face à la critique cybernétique, d'autant plus actuelle que nous sommes aujourd'hui conditionnés, presque « programmés ».
Par de courtes interventions, Charles Dreyfus, Arnaud Labelle- Rojoux et Julien Blaine témoignent de leur propre implication-réception dans l'univers dématérialisé des engrenages. Comme toujours, l'ambivalence des normes comme des catégories implique des motivations et des désirs, des irrigations et des transformations, un éros dans la cacophonie des désordres où s'affirment certaines dérogations.
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Enjeux technologiques actuels et nouvelles figures du corps.
Il y a déjà dix ans, Inter, art actuel publiait un numéro précurseur sur l'art et les biotechnologies. Avec « Technocorps et cybermilieux », nous avons voulu produire un nouveau bilan, prendre acte des enjeux actuels concernant la possibilité de fabriquer - bientôt industriellement - une vie artificielle, de provoquer une réingénierie du vivant. Les dix dernières années ont vu apparaître de nouvelles formes d'incorporation dans les réseaux, les prothèses et les hybridations. Les altérations de tout genre (psychotropes, implants, prothèses, extensions, etc.) révèlent de nouvelles possibilités physiologiques et mentales. Quelles sont les nouvelles figures du corps à une époque où l'humanité semble confrontée à l'alternative de la mutation ou de l'extinction ?
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Fake news : le jeu France Info sciences et santé
Solenn Sugier, France inter
- Gründ
- 21 Octobre 2021
- 9782324028854
Une boîte de jeu avec 130 cartes pour apprendre à détecter les fake news !
Le virus du Covid-19 est propagé dans le monde entier par les ondes de la 5G, une technologie de téléphonie mobile nouvelle génération. ; Pendant son stage, un ado de 17 ans découvre... une nouvelle planète ! ; Incroyable ! Des scientifiques ont recréé la voix du roi Louis XIV plus de 300 ans après sa mort ! Véritable info ou fake news ?
Pour le deviner, fais appel à ton sens de la déduction, et rassemble suffisamment de cartes ACTU et de cartes IMAGES pour gagner la partie !
Un jeu en partenariat avec franceinfo, pour apprendre à repérer les fausses informations. -
Aïd-el-Kébir : modalités d'organisation et d'encadrement de l'abattage
Ministere De L'Inter
- Documentation Francaise
- Guide Pratique Dgcl
- 25 Juillet 2016
- 9782110102928
L'Aïd-el-Kébir est une fête importante aux yeux de nombreux Français de confes¬sion musulmane. La garantie de son bon déroulement est une nécessité, tant pour ceux-ci que pour les pouvoirs publics, au regard des principes de liberté des cultes et de laïcité. Elle doit aussi s'appuyer sur le respect des règlementations sanitaire, environnementale et de protection animale. Ce guide pratique a donc vocation à présenter les modalités d'organisation et d'encadrement de l'abattage. Il expose ainsi la démarche réglementaire à suivre et insiste sur la nécessité de mettre en place une dynamique entre les différents partenaires comme sur celle d'adopter une démarche pro-active en cas d'installation d'abattoirs temporaires. Il propose également un ensemble de bonnes pratiques sur la concertation locale entre acteurs, la gestion de la clientèle, l'optimisation des flux entre abattoirs pé¬rennes et temporaires.
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Modeles et moyens de la reflexion politique au xviiie (tome ii)
Colloque Inter
- Pu Du Septentrion
- Litteratures
- 1 Janvier 1978
- 9782859391072
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Modeles et moyens de la reflexion politique au xviiie
Colloque Inter
- Pu Du Septentrion
- Litteratures
- 1 Janvier 1979
- 9782859391188
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Guide de construction et de gestion des lieux de culte
Ministere De L'Inter
- Documentation Francaise
- Guide Pratique Dgcl
- 28 Juillet 2016
- 9782110102942
Construire un lieu de culte est un acte engageant, dans l'espace public et dans la société. Un tel projet, pour être mené à bien, nécessite une vision d'ensemble, sur le long terme, sur une base associative solide. Il requiert également de mieux connaître le droit applicable et l'environnement institutionnel.Ce guide pédagogique a vocation à accompagner les associations porteuses de projets et leurs différents interlocuteurs, afin de réunir les conditions favorables à l'édification de lieux de culte. Il rappelle le droit et propose des bonnes pratiques concernant :- la gestion administrative et financière d'une association « loi de 1901 » ou cultuelle « loi de 1905 »,- le parcours de construction de l'édifice : achat du terrain ou conclusion d'un bail emphytéotique administratif, respect des règles d'urbanisme, aides publiques au financement.
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Physique ; PCSI ; méthodes et exercices
Anne-Emmanuellej'Inter Badel, Emmanuel Angot
- Dunod
- J'integre
- 31 Août 2011
- 9782100560158
Cet ouvrage d'exercices de physique PCSI répond à une forte attente des étudiants de prépas sur l'apprentissage des méthodes et l'entraînement par des exercices. On trouve dans chaque chapitre :
O le détail des méthodes à retenir, chacune renvoyant aux exercices correspondants ;
O de nombreux énoncés d'exercices classés par niveau de difficulté, allant de l'application directe du cours à l'approfondissement des connaissances ;
O une rubrique "Du mal à démarrer ?" donnant au lecteur des indications pour la résolution de chaque énoncé s'il se trouve bloqué ;
O les corrigés détaillés de tous les exercices.
Cet ouvrage sera utile aux étudiants tout au long de l'année, de l'apprentissage du cours à la préparation des concours.