Catalogue de l'exposition à la Maison Européenne de la Photographie consacré au cinéaste et photographe brésilien Celso Brandão (15/06/2016-28/08/2016). Malgré leur style documentaire, ses images en noir & blanc principalement réalisées dans les années 90 se réclament du réalisme magique sud-américain. Elles parlent de la vie, de l'histoire, des mythes, des légendes, des rituels et des formes de création artistique de la population d'Alagoas, au Nord-Est du Brésil, d'où le photographe est originaire.
Alexandre Grenier a chroniqué de 1997 à 2017 les expositions parisiennes dans le célèbre périodique culturel Le Pariscope, et notamment celles de la MEP. En réunissant 159 de ses articles écrits sur ce temple de la photographie, ce livre est la mémoire de la Maison, de ses événements et de ses photographes, découverts ou déjà célébrés, représentant vingt années d'exposition de photographie.
Decreazione est un projet de Josef Koudelka réalisé pour le Pavillon du Saint-Siège à la 55e Biennale de Venise en 2013. Ce livre qui accompagne l'exposition se présente comme un leporello sous jaquette. Les images panoramiques prises en Allemagne, au Liban, en Grèce, Espagne et Italie nous parlent de l'opposition entre l'homme et le monde, des lois morales et naturelles, mais aussi de la destruction matérielle qui survient avec la perte des valeurs éthiques.
DVD + livret : Antoine D'Agata, photographe de Magnum, est à Phnom Penh (Cambodge) où son parcours artistique semble toucher un point extrême. Après avoir été fasciné par les paysages désolés et les réalités marginales, Antoine D'Agata se focalise dorénavant sur l'intimité des relations, toujours plus complexes, avec ses sujets. Le dernier horizon de ses images se limite au corps et à l'espace étroit d'une chambre. Ce film révèle les dessous de l'artiste et le choix, profond et solitaire, de vivre la limite comme prix à payer. Un parcours apocalyptique et sublime semblable à celui des artistes les plus hérétiques de la culture contemporaine, de Kerouac à Artaud, de Bacon à Pasolini.
La photographe britannique Leonie Hampton livre un projet très personnel autour de sa famille. Le point de départ du projet est le trouble obsessionnel compulsif de sa mère qui se traduit par l'impossibilité de se débarrasser des restes de sa première vie, dont une multitude de cartons et de sacs remplis d'effets personnels envahissent plus de la moitié de la maison depuis des années.
Encerrados is a long voyage lasted ten years, through 74 prisons across all the Latin American countries; a journey born from the desire to recount a continent through prisoners' world. Prisons are a reflection of society, a mirror of what is happening in a country, from small dramas to the great social and economic crises. Each prison provided a way of narrating a continent from inside and out, discovering light where everything seemed dark, the reflection of the violence and the vitality, contrast with each other in a single segment that is simply the story of South America
Sur demande de la Mission Photographique de la DATAR, en 1984, Gabriele Basilico participe à la documentation sociale et géographique de la France par l'image aux côtés de photographes comme Raymond Depardon, Pierre de Fenoÿl, Robert Doisneau ou Lewis Baltz. Il se concentre pour sa part sur le littoral normand, et avec des images en noir et blanc, il élimine tout décor et toute monumentalité pour montrer l'empreinte de l'humain sur le territoire.
TJ presents 250 images drawn from more than sixty years of photographing Johannesburg and its people, while Vladislavic's novel Double Negative was written specially to accompany the images.
En juillet 2012, le High Museum of Art d'Atlanta consacre une grande exposition à Martin Parr, qui réalise pour l'occasion une série sur la ville, ses loisirs, sa nourriture raffinée, ses concours canins, sa bourgeoisie au charme discret et ses classes populaires.
In Laos, one of the most beautiful and least known countries of the East, in a small village in the mountains, a twelve-year-old boy is about to enter the monastery. In the fragile space between a dawn and a sunset, Lem will abandon his family and become a novice in the holy city of Theravada Buddhism, Luang Prabang. In just a few hours Lem will leave behind his past, his affections, his child's games and his mother's caresses. In order to continue his studies, to become an adult, Lem will have to bear detachment, loneliness, hunger, fear, the vision of death. The only way for him to gain a new maturity is by subjecting himself to the rigours of the rite of initiation, rigours we are no longer familiar with, belonging as we do to a society that has endlessly extended the boundaries of adolescence. Lem, wrapped in the orange robe, is about to join a world composed entirely of men, symbol of all authority. But accompanying him on this journey, in the week preceding the Laotian New Year and while people wait for the rain that will swell the waters of the Mekong and make the gold of the pagodas shine, is a female gaze, unprecedented and, in a way, forbidden. The gaze of his mother and the author. Together, they will follow Lem to his new home. They will enter the cells of the monks with him, sleep in the darkness of the temples and walk in silence in the heart of the forest, the place where the masters retreat in meditation. Together, a mother and a son, a woman and the man who is to be, will experience the pain hidden in all life.
