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« Comme importance c'est la Méditerranée. Moi qui ne la connaissais pas, qui suis un homme du Nord, c'est la Méditerranée qui m'a le plus frappé. »
Henri Matisse
La Méditerranée a exercé sur Matisse une fascination continue de sa première visite de la Corse en 1898 à sa fréquentation ininterrompue de Nice entre 1917 et 1954, en passant par de nombreux voyages à la découverte de l'Algérie, de l'Espagne, de l'Italie et, bien sûr, du Maroc.
De l'aveu même de Matisse, le bassin méditerranéen, baigné d'une lumière qui l'émerveille, est déterminant pour son oeuvre, tant dans l'expérimentation d'un nouveau langage que cet environnement lui permet de développer que dans la tradition picturale à laquelle il se rattache ; bien plus encore, dans la médiation qu'il lui offre avec l'Orient et les cultures anciennes.
En effet, Matisse, qui cherche à exprimer sa perception personnelle du paysage, entretient un rapport conceptuel avec la mer et avec la Méditerranée en particulier : une mer constituée d'espaces vécus, sensibles, rêvés ou fantasmés. Cette « machine à fabriquer de la civilisation », comme l'appelle Paul Valéry (premier directeur du Centre universitaire méditerranéen créé à Nice en 1933), devient, pour le peintre, le lieu d'intenses recherches chromatiques et plastiques, celui de la découverte de nouveaux motifs. Elle est surtout, au-delà des évidences et des lieux communs, « un très vieux carrefour » dont Matisse a été un témoin et un acteur, où - selon les termes de Fernand Braudel - « tout a conflué [...] hommes, bêtes de charge, voitures, marchandises, navires, idées, religions, arts de vivre ».
Cette exposition a pour cadre la Biennale des Arts de Nice qui s'inscrit dans l'organisation de la « Conférence des Nations unies sur l'Océan » (UNOC) à Nice en juin 2025. -
Herbaria : Plantes, herbiers modernes et florilèges
Domitilla Dardi
- In Fine éditions d'art
- 16 Octobre 2024
- 9782382032039
Cette promenade dans le monde extraordinaire des herbiers met en évidence comment les collections de plantes et la transmission de leurs pouvoirs ont été, au fil du temps, l'occasion d'inventions graphiques, artistiques et littéraires. Non seulement outils de transmission de la culture scientifique, les herbiers ont, au fil du temps, raconté la relation de l'homme à la nature, en redéfinissant souvent ses limites et en poussant, dans certains cas, jusqu'à des territoires fantastiques et visionnaires.
Les herbiers et les fleurs rassemblés et racontés ici sont le fruit de la vision d'artistes, de scientifiques, d'architectes, d'hommes de lettres, de graphistes et d'illustrateurs et s'étendent du Moyen Âge à nos jours ; parce que le désir d'ordonner la nature et de la lire avec ses propres yeux est l'un des instincts les plus puissants et les plus répandus dans l'histoire de l'humanité. -
Jacques Prévert : Rêveur d'images
Eugénie Bachelot-prévert, Alice Legé
- In Fine éditions d'art
- 30 Octobre 2024
- 9782382032091
A l'occasion du centenaire de la publication du manifeste du surréalisme (1924), le Musée de Montmartre - Jardins Renoir consacre une exposition à Jacques Prévert (1900-1977), polygraphe inclassable, grand poète et scénariste français. En marquant le 70ème anniversaire de l'installation de Prévert à la Cité Veron, dans le 18ème arrondissement, le parcours présente la vie et l'oeuvre de l'artiste, en explorant les multiples facettes de sa démarche créative.
Auteur de poésies, dialogues, scénarios et chansons, Prévert est une figure fondamentale de ce surréalisme français qui trouve dans la parole et dans l'image la clé d'interprétation d'une nouvelle narration du réel. Ancrée dans son enfance et dans le quotidien, ainsi que dans un engagement social autant marqué qu'ironique et personnel, la pensée de Prévert s'exprime également à travers les arts visuels.
Si ses relations avec de nombreux artistes témoignent d'un intérêt profond pour la création contemporaine, les collages et les collections de Prévert mettent en lumière la démarche artistique du poète dans le domaine visuel. Aimées, décrites et accrochées Cité Veron, les oeuvres de Picasso, Tanguy, Mirò, Calder, Fromanger et d'autres artistes du XXème siècle composent l'imaginaire de Prévert, en côtoyant les images colorées de son enfance, les chefs d'oeuvres de la Renaissance et un vaste univers d'images populaires dont les rues, les journaux et le cinéma sont une source inépuisable.
Articulée en quatre sections, l'exposition « Jacques Prévert » retrace la biographie de l'artiste, pour se plonger ensuite dans son oeuvre visuelle remarquable (collages, dessins, manuscrits illustrés, planches dessinées pour des scénarios, Ephémérides) -
Paris-Bruxelles 1880-1914 : Effervescence des visions artistiques
Norma Thibault, William Saadé, Richard Thomson, Philipp Dennis Cate, Isabelle Cahn, Raphaële Martin-Pigalle
- In Fine éditions d'art
- 30 Avril 2025
- 9782382032244
L'exposition Paris-Bruxelles, 1880-1914, présente une sélection de plus de trois cents oeuvres tirées d'une collection privée de près de cinq mille peintures, dessins, aquarelles, estampes, affiches, livres et revues illustrés, d'artistes reconnus ou à découvrir.
Depuis plus de vingt-cinq ans, ce collectionneur privé, qui souhaite garder l'anonymat, a constitué cet ensemble remarquable afin de mettre en lumière les liens souvent subtils, esthétiques et personnels, entre artistes qui, une fois réunis, nous ouvrent les yeux sur un monde de l'art rarement documenté avec autant de rigueur. Le collectionneur a accompli ce travail en s'intéressant à la fois aux artistes considérés comme majeurs, mais également en réunissant un ensemble d'oeuvres sur papier et sur toile d'artistes très actifs dans les mouvements d'avant-garde mais alors peu représentés auprès du grand public. Il s'est également intéressé à des domaines plutôt méconnus des musées tels que les artistes du cabaret Chat Noir par exemple. Au cours du processus de constitution de sa collection, il a été en contact avec des marchands internationaux et des universitaires éminents. Cependant, c'est sa seule vision qui a guidé l'orientation de ses acquisitions. Toujours prêt à partager sa collection, nombre de ses oeuvres ont été exposées en Europe, au Japon et aux États-Unis.
L'exposition et le catalogue qui l'accompagne entendent offrir une histoire panoramique de l'art européen du début du siècle : l'influence du thème de Paris, sa banlieue et ses campagnes, Montmartre et ses lieux de divertissement, le rayonnement de l'art japonais sur l'art européen, le symbolisme comme moyen d'évasion, la Bretagne et Pont-Aven, le néo-impressionnisme, les XX, les Nabis, la caricature... -
Bronzes royaux d'Angkor : Un art du divin
Pierre Baptiste, Meas Sreyneath, Dominique Soutif, Louise Roche, Dominic Goodall, Eric Bourdonneau
- In Fine éditions d'art
- 7 Mai 2025
- 9782382032220
« Angkor », capitale de l'empire khmer qui domina une partie de l'Asie du Sud-Est continentale pendant plus de cinq siècles (IXe-XIVe siècle), a conservé de sa gloire passée des vestiges monumentaux d'une ampleur et d'une beauté incomparables. L'architecture des temples, les statues de pierre qui y étaient abritées, ont maintes fois été célébrées et font partie du Patrimoine de l'Humanité. Qui, pourtant, se souviendra que ces grandioses sanctuaires bouddhiques et brahmaniques, aujourd'hui vides, conservaient jadis toute une population de divinités et d'objets de culte fondus en métal précieux : or, argent, bronze doré. Ils apparaissent furtivement sur certains bas-reliefs de pierre, on en apprend l'existence dans certaines inscriptions sanskrites ou khmères, rédigées çà et là dans les temples.
C'est à cet alliage précieux - le bronze - dont de beaux exemples ont subsisté, qu'est consacrée cette exposition. Subtile alchimie mêlant notamment cuivre, étain, plomb, en fusion dans un creuset, ce noble alliage a donné naissance, au Cambodge, à des chefs-d'oeuvre de statuaire témoignant de la fidélité des souverains khmers à l'hindouisme comme au bouddhisme. Car la métallurgie est une technique sacrée - apanage du roi - dont le savoir-faire est précieusement préservé dans des ateliers installés à proximité du palais royal, que l'on soit à Angkor (XIe-XIIe siècles), à Oudong (XVIe-XVIIe siècles) ou à Phnom Penh (XIXe-XXe siècles).
Cette exposition, organisée au musée national des arts asiatiques - Guimet, se propose de dresser un parcours chronologique de l'art du bronze au Cambodge, du IXe siècle à nos jours, à travers un voyage conduisant le visiteur dans les sites majeurs du patrimoine khmer.
Pour la première fois, cette exposition se propose d'envisager ce rôle particulier du souverain commanditaire des grandes fontes d'objets de bronze, de l'époque angkorienne à la période moderne, où, dans une continuité étonnante, art et pouvoir sont restés associés dans ce domaine plus que dans tout autre. L'exposition se conclura sur la présentation du Vishnou couché du Mebon occidental, chef-d'oeuvre du Musée national du Cambodge, dont l'étude et la restauration sont à l'origine de ce projet.
L'exposition réunit des chefs-d'oeuvre de la statuaire, d'objets d'art et des éléments de décor architectural à des sculptures de pierre, des photographies, des moulages et des documents graphiques permettant de replacer ces oeuvres d'art dans le contexte culturel qui était le leur, comme dans une perspective archéologique et historique.
L'exposition fera l'objet d'une itinérance aux États-Unis. -
Marco Polo : Le livre des merveilles
Marie-hélène Tesnière, Marie-thérèse Gousset, Jean Richard
- In Fine éditions d'art
- 16 Octobre 2024
- 9782382032022
La BNF conserve dans ses collections un ouvrage exceptionnel richement enluminé sous le numéro ms fr 2810 dont le commanditaire était intéressé par tout ce qui concernait les échanges entre le monde latin et l'Orient. Ceci n'a rien d'étonnant lorsque l'on sait que ce mécène n'était autre que le duc de Bourgogne, Jean sans Peur.
Les rubriques des anciens inventaires fournissent rarement le contenu détaillé des livres qu'ils répertorient, les recueils n'y étant, dans la plupart des cas, désignés que par l'intitulé du premier texte qu'ils contiennent. Ainsi en est-il du ms. français 2810 de la Bibliothèque nationale de France, somptueux et imposant volume de 299 feuillets, riche de 265 peintures, passé à la postérité sous le nom de Livre des merveilles, titre de l'ouvrage par lequel il débute.
Le récit de Marco Polo (1298-1307), qui occupe les ff. 1-96v, ouvre une succession de relations de voyages en Orient, missions à la fois religieuses et diplomatiques, effectuées depuis le dernier quart du XIIIe siècle jusqu'au milieu du XIVe siècle.
Doté d'un important cycle de 85 peintures confiées au Maître de Boucicaut, objet de la présente publication, le Livre des merveilles du fr. 2810 est le premier exemplaire à posséder une illustration aussi abondante.
Évitant avec habileté la plupart des écueils que pouvait offrir la représentation de terres et de coutumes pour lui inconnues, le maître de Boucicaut a su créer une atmosphère qui lui est bien particulière. Son sens du mouvement qui évoque parfaitement l'idée du voyage, la pureté à la fois douce et lumineuse de sa palette, le goût pour des compositions dépouillées qui n'exclut jamais le détail réaliste bien observé, construisent un monde intemporel de sérénité mêlé parfois d'étrangeté qui s'harmonise profondément avec le récit.
Jean sans Peur, le duc de Berry, son oncle, possesseur de l'ouvrage dès 1413, puis les différentes bibliophiles qui le détinrent, ont sans doute ressenti cette même émotion esthétique que le Livre des merveilles ne cessera jamais de susciter. -
Où se tient l'horizon, cette ligne de rencontre entre le ciel et la terre (ou entre le ciel et la mer), ce phénomène purement visuel et toujours mobile ? Comment figurer ce qui n'a aucune existence matérielle et qui pourtant nous permet de nous orienter dans l'espace ? Cette question, les artistes n'ont cessé de se la poser depuis la Renaissance. Le musée des Beaux-Arts de Caen souhaite aujourd'hui s'en ressaisir.
Si l'horizon est fabuleux et imaginaire nul ne peut le rejoindre -, il n'en est pas moins un repère stable et fixe pour tous les observateurs, astronomes, navigateurs, voyageurs, simples contemplateurs ou artistes. Servant d'appui solide dans la construction du monde, il joue un rôle essentiel tout au long de l'histoire de l'astronomie, de la mise en oeuvre de la perspective, de la compréhension de la perception, de l'élaboration de la représentation. À chacun des grands moments de la pensée, l'horizon est revenu dans le champ du savoir, transformé et modifié, quoique persistant dans ses paradoxes. C'est probablement en vertu de ses différentes facettes division du ciel et de la terre, limite visuelle qui recule, structure perceptive, etc. que sa présence tout au long de l'histoire conserve une unité qui traverse les révolutions scientifiques autant que l'histoire des arts.
Les artistes le savent : sitôt que l'on entreprend de représenter l'espace qui se déploie devant soi, l'horizon, bien que situé nulle part, apparaît comme une ligne ou comme une bande dans les lointains. Devenu objet artistique à la Renaissance, il délimite l'espace visible en dessinant l'arrière-plan à partir duquel s'organisent l'histoire et le paysage dans le tableau. Une ligne, certes, mais qui se déplace avec nous, qui peut se dissoudre dans le brouillard ou la tempête, qui nous indique que le monde se poursuit au-delà. Depuis la division entre la terre et le ciel dans les manuscrits de la Genèse jusqu'aux paysages les plus contemporains, l'horizon nous rappelle à notre existence humaine. « La distance requise par l'horizon entre un point de vue subjectif et un lointain quasi inconnu témoigne de la solidarité tissée entre le sujet et le monde1 ».
Symbolique, plastique, politique et poétique, c'est toutes ces dimensions que les artistes cherchent à travailler dans des supports de plus en plus diversifiés. À l'heure où le monde semble être mis à plat par les communications en réseau, à l'heure où des milliardaires mettent en jeu des sommes faramineuses pour quitter l'horizon terrestre, il est important de reconsidérer la portée de l'horizon dans ses dimensions existentielle, imaginaire, matérielle et sensible. -
Bonnard et le Japon
Brigitte Koyama-Richard, Toshiko Kawakane, Sandra Gianfreda, Mathias Chivot, Marina Ferretti
- In Fine éditions d'art
- 15 Mai 2024
- 9782382031902
L'Hôtel de Caumont consacre son exposition d'été 2024 à Pierre Bonnard (1847-1947) et à l'influence de l'art du Japon sur ce dernier. Il s'agit de la première exposition sur le sujet, qui permettra de montrer comment Bonnard a intégré dans son traitement de l'espace, du temps, du mouvement et de la narration l'esthétique de chefs-d'oeuvre de l'art nippon. De nombreuses estampes japonaises seront exposées en regard des peintures, dessins et estampes du peintre français afin d'illustrer les affinités formelles et l'importance de cette source d'inspiration pour l'artiste. Pour celui que l'on surnomera le "nabi japonard", le Japon met Bonnard sur la voie de la couleur, de la lumière, de l'instantané et de l'expression des sentiments éphémères.
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Exposition au Musée des Beaux-Arts de Chartres, organisée à l'occasion du Millénaire de la cathédrale Notre-Dame de Chartres du 5 avril au 3 août 2025. Le 7 septembre 1020, un incendie détruit la cathédrale Notre-Dame de Chartres. Fulbert, évêque de 1007 à 1028, décide alors d'en reconstruire une nouvelle, bien plus vaste. Cette cathédrale romane est plus tard elle aussi détruite par un incendie, en 1194. Néanmoins, l'église basse, achevée par Fulbert en 1024, est épargnée et forme le soubassement de la cathédrale gothique. L'année 2024 marque donc les 1000 ans de cette crypte, unique vestige de la cathédrale de Fulbert. Ce millénaire constitue une opportunité pour concevoir une manifestation patrimoniale, culturelle et touristique d'envergure au musée des Beaux-Arts de Chartres.
Parmi les nombreux éléments qui font sa renommée, la cathédrale est connue pour son imposant labyrinthe dessiné dans le pavement de sol de la nef centrale. Conçu vers 1200, il mesure 12,88 m de diamètre et reste le plus grand labyrinthe jamais construit dans une église. Il est parcouru d'un seul chemin, qui se déroule de l'extérieur vers l'intérieur, sur une longueur totale de 261,55 m. En son centre se développe un motif floral, au coeur duquel figurait, jusqu'à la Révolution, une plaque représentant le combat de Thésée et du Minotaure. En l'empruntant, le fidèle parcourt un chemin spirituel afin de se recentrer sur lui-même et de s'ouvrir progressivement au Christ et à la foi. Ce labyrinthe, aujourd'hui connu dans le monde entier, constitue un témoignage exceptionnel, la plupart des autres labyrinthes d'église ayant disparu au cours des XVIIe-XVIIIe siècles.
Ce motif universel, intimement lié à l'imaginaire de la cathédrale de Chartres et à son histoire, invite à proposer une exposition événement sur les labyrinthes, coproduite par le Musée des Beaux-Arts et la Direction de l'Archéologie, du 5 avril au 3 août 2025. Le propos sera divisé en trois séquences, développées dans la chapelle et l'espace d'expositions temporaires du Musée des Beaux-Arts, soit une surface d'environ 250 m². Chacune des séquences, traitée thématiquement, permettra d'explorer un des aspects du labyrinthe, depuis ses origines jusqu'à ses déclinaisons contemporaines. Le projet se développera par ailleurs dans le cadre d'une programmation culturelle thématique, réalisée en lien avec les différents établissements de la Ville (médiathèque, conservatoire, etc.) ainsi que dans le cadre d'actions d'Éducation artistique et culturelle. -
Paquebots 1913-1942 : Une esthétique transatlantique
Adeline Collange-Perugi, Sophie Lévy, Clémence Ducroix
- In Fine éditions d'art
- 23 Octobre 2024
- 9782382032053
Le Musée d'arts de Nantes et le MuMa du Havre organisent une exposition intitulée « Paquebots 1913-1942, une esthétique transatlantique », qui mettra en évidence le rôle des nouveaux géants des mers des compagnies transatlantiques dans le développement d'une esthétique moderniste cosmopolite.
L'exposition se propose donc d'explorer l'imaginaire des univers transatlantiques et les oeuvres contemporaines au travers deux grandes thématiques :
* le paquebot comme objet moderniste : oeuvre d'art totale pour ses différents créateurs (aérodynamisme nautique, décor, architecture, mobilier), les paquebots sont aussi une source d'inspiration pour les expérimentations des avant-gardes picturales et photographiques
* la traversée comme expérience extra-ordinaire : brouillant les repères spatio-temporels et favorisant les rencontres originales, elle est également parenthèse apatride voire douloureux déracinement pour ceux qui fuient la vieille Europe.
L'exposition a reçu le soutien de French Lines & Compagnies (archives de la compagnie générale transatlantique au Havre), et Escal'Atlantic (musée-paquebot de Saint- Nazaire). Elle replace en particulier le Musée d'arts de Nantes, le MuMa et ces institutions au coeur de la grande histoire transatlantique des ports de Nantes-Saint-Nazaire et du Havre. -
Miró : Un brasier de signes ; La collection du Centre Pompidou
Guy Tosatto, Aurelie Verdier, Anne Foucault, Juan josé Lahuerta, Guitemie Maldonado
- In Fine éditions d'art
- 2 Mai 2024
- 9782382031810
Au même titre que celle de Picasso, l'oeuvre de Joan Miró, par sa liberté créatrice et son iconoclasme latent, occupe au XXe siècle une place inédite qui lui confère la stature du mythe et l'élève au rang de l'universalité.
Ancrée dans la terre catalane de son enfance, elle voit le jour dans les années 1910 avec les peintures dites « détaillistes » de Montroig, scènes réalistes et paysannes qui retiennent la leçon de l'art naïf et du cubisme naissant.
Miró connaît la consécration au milieu des années 1920 avec ses « peintures de rêve » dont la magie poétique séduit les surréalistes tels que Robert Desnos et Michel Leiris. Posant un regard tantôt émerveillé, tantôt plus sombre sur le monde qui l'entoure, Miró donne progressivement corps à ce que son biographe, le poète Jacques Dupin a élégamment quali²é de « Mirómonde ».
À partir de 1954, l'installation à Palma de Majorque marque un nouveau tournant dans l'oeuvre de Miró. Dans cette période de créativité intense, sa peinture se métamorphose, devient de plus en plus gestuelle, directe et n'est pas sans évoquer les «¨Peintures sauvages» nées dans les années 1930 dans le contexte de la montée du nazisme.
Portant sur un ensemble de près de 90 oeuvres réalisées dans les années 1960-1970, la dernière période de création de l'artiste est particulièrement bien représentée dans les collections du Musée national d'art moderne/Centre Pompidou. -
L'or des Ming : Fastes et beautés de la Chine impériale (XIVe-XVIIe siècles)
Monique Crick, Alice Bianchi, Pierrick Rivet, Tianyou Zhou
- In Fine éditions d'art
- 18 Septembre 2024
- 9782382032015
« Portez des bijoux en or et en jade ornés de perles pour disperser la lumière ».
Ce fameux adage remonte à la célèbre dynastie chinoise des Ming (1368-1644). Contemporaine de la Renaissance en Italie, cette nouvelle puissance, d'ethnie Han, parvient à renverser le pouvoir mongol. Elle déplace sa capitale de Nankin à Pékin et la Cité interdite y devient le coeur symbolique d'une nation s'ouvrant au monde. Elle se protège des invasions de la steppe avec la Grande Muraille et inaugure une ère de grandes richesses artistiques (porcelaines, laques, textiles, peintures, objets cloisonnés). L'élégance subtile est la clé.
Dès les périodes anciennes en Chine, on associait le prestige au jade et au bronze, symboles d'incorruptibilité et de puissance, et dans une moindre mesure à l'or (jin) et à l'argent (yin). Le terme jin désignait alors le métal en général et ce n'est que plus tard qu'il a pris le sens qu'il a aujourd'hui, à savoir l'or. Ce n'est que sous l'influence des populations de la steppe que l'or commence à symboliser la richesse ostentatoire. En outre, alors que sous la dynastie des Yuan, d'ethnie mongole, les monnaies d'or et d'argent se multiplient, il en va de même dans son usage pour des fins esthétiques. Sous la dynastie Ming, l'or est considéré, avec le jade et la soie, comme le matériau le plus précieux et comme un symbole important de richesse et de statut social.
La vaisselle en or reste le privilège de l'empereur et de la famille impériale, comme l'exigent les lois somptuaires et en témoignent les tombes impériales.
Ce métal joue un rôle prépondérant dans l'esthétique féminine de haut rang comme l'attestent les nombreuses découvertes funéraires, de même que les peintures et portraits, romans et descriptions des fastes de la cour. Au teint semblable à celui de la porcelaine, sans imperfection, les femmes à la cour s'attachent à mettre en valeur leurs traits naturels plutôt que d'y apporter des modifications radicales. La peau brillante est alors rehaussée par l'ajout de broderies délicates, de coiffures, et de parures en or très élaborées. Les bijoux deviennent de plus en plus sophistiqués et attestent une maîtrise technique et un souci esthétique au sommet du raffinement.
À l'occasion de la célébration des soixante ans de relations diplomatiques entre la Chine et la France, le musée national des arts asiatiques - Guimet accueillera une exposition exceptionnelle : le Qujian Museum of Fine Arts de Xi'an, qui détient l'une des plus magnifiques collections d'or des deux dernières dynasties impériales chinoises, présente en dialogue avec les collections du musée Guimet une exposition sur le thème de l'art des parures en or du temps des Ming. -
Pierre Boulez "aux Champs"
Robert Piencikowski
- In Fine éditions d'art
- Chroniques Du Theatre Des Champs-Elysees
- 29 Janvier 2025
- 9782382032138
L'évocation de la relation de Pierre Boulez avec le Théâtre des Champs-Elysées entre 1945 et 2013 en tant que spectateur, compositeur et chef d'orchestre.
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David Hockney : moving focus ; oeuvres de la collection de la Tate
Helen Little, Walter Pfeiffer, Collectif
- In Fine éditions d'art
- 15 Février 2023
- 9782382031100
David Hockney est l'artiste vivant le plus célèbre de Grande-Bretagne. Explorant constamment de nouveaux points de vue, il ne manque jamais de frapper l'imagination d'un large public.
Cette publication replace son oeuvre révolutionnaire dans un vaste contexte culturel et explore la manière dont l'artiste a interrogé la nature du regard et de la représentation, depuis l'époque où il était un étudiant prometteur jusqu'à sa place parmi les plus grands artistes actuels.Avec des contributions de certaines des voix les plus passionnantes du monde de l'art, du design, de la littérature et de la performance, ce livre offre un aperçu complet de la carrière de Hockney, révélant la profondeur de son influence et la manière dont son art continue de façonner la culture moderne. -
Cet Art book, c'est un condensé en 304 pages de 10 années de travail de l'artiste Petites Luxures, connu pour son dessin minimaliste et sa manière poétique de représenter l'amour et l'intime. Depuis ses tous premiers dessins postés sur son compte instagram (aux plus de 1 millions d'abonnés aujourd'hui) jusqu'à ses dernières créations présentées en galerie d'art, de Rome à Los Angeles, de New-York à Paris, vous découvrirez l'univers riche et fourmillant de ses créations érotico-poétiques.
Petites Luxures, pseudonyme de Simon Frankart, est un graphiste et dessinateur français, né à Reims le 04 mai 1980, connu pour ses dessins au trait noir, suggestifs, érotiques et humoristiques avec leurs titres en forme de jeux de mots. -
Mondes flottants : Du japonisme à l'art contemporain
Marina Ferretti, Mami Kataoka, Mickaël Ferrier
- In Fine éditions d'art
- 26 Juin 2024
- 9782382031711
C'est l'histoire d'une influence réciproque entre les artistes Japonais et Français, du temps des impressionnistes et à notre époque contemporaine. En confrontant des oeuvres impressionnistes influencées par le Japonisme à des créations asiatiques contemporaines issues des collections du Mori Art Museum (Tokyo), les Franciscaines propose des regards croisés sur un dialogue artistique fécond.
L'ouverture du Japon à l'Occident durant l'ère Meiji (1868-1912) permet la diffusion vers l'Europe de l'Ukiyo-e, image du monde flottant, auquel les impressionnistes sont sensibles. Les peintres s'essaient alors à l'estampe et intègrent des éléments japonisants dans leurs compositions.
Aujourd'hui, des artistes asiatiques créent des oeuvres qui ne sont pas sans rappeler celles conçues en Europe à la fin du XIXe siècle, quand ils ne réinterprètent pas directement des tableaux impressionnistes. L'exposition interroge ces paradigmes par des mises en regards d'oeuvres issues de collections normandes, nationales et internationales. -
D'or et d'éclat : Le bijou à la Renaissance
Peter Kristiansen, Maud Guichane, Elsa Gomez, Hélène Gasnault, Mathieu Rousset-Perrier
- In Fine éditions d'art
- 2 Avril 2025
- 9782382032152
Quarante ans après l'exposition du Victoria and Albert Museum en 1980 « Princely Magnificence: Court Jewel of the Renaissance, 1500-1630 », la Fondation Bemberg de Toulouse organise la première exposition en France consacrée à cette thématique sous le titre « D'or et d'éclat. Le bijou à la Renaissance ».
Après une introduction sur les matériaux et les techniques permettant d'explorer l'atelier de l'orfèvre, le catalogue traite la question du bijou de cour, de ses sources d'inspiration et de son évolution formelle au cours du XVIe siècle. Une troisième partie aborde l'usage politique du bijou dans les cours européennes, comme moyen de paiement et d'échange, ou encore instrument d'ostentation officielle et de fidélisation de la noblesse. La dernière et quatrième partie, s'attarde sur la valeur sociale du bijou et ses usages (manifeste de prospérité financière, dévotion, hygiène, sentiments...). Ce parcours fait dialoguer bijoux princiers et bijoux du quotidien avec des portraits, des modèles dessinés ou gravés et des documents d'archive.
Exposition organisée par la Fondation Bemberg du 4 avril au 27 juillet 2025, en partenariat avec le Musée national de la Renaissance - château d'Ecouen. -
La fabuleuse aventure des Ballets suédois, 1920-1924
Jean-David Jumeau-Lafond, Gérard Mannoni, Erik Näslund
- In Fine éditions d'art
- Chroniques Du Théâtre Des Champs-Élysées
- 29 Janvier 2025
- 9782382032121
La brève existence de la compagnie des Ballets Suédois entre 1920 et 1924 est l'une des plus passionnantes aventures artistiques parisiennes de cette période que l'on allait sous peu baptiser « années folles ».
Le temps de cinq saisons et de vingt-six ballets, tous créés sur la scène du Théâtre des Champs-Elysées, cette compagnie, fondée par Rolf de Maré et dirigée par le danseur et chorégraphe Jean Borlin, allait créer un véritable électrochoc artistique dans le Paris de l'après-guerre.
Grand amateur d'art et issu d'une noble et riche famille suédoise, Rolf de Maré n'est pas sans rappeler l'illustre figure de son aîné, le russe Serge Diaghilev. Et Jean Borlin celles de Nijinsky et Massine, dont le fondateur des Ballets Russes fut le pygmalion. Ce n'est pas non plus une simple coïncidence si la compagnie suédoise trouva sa maison et sa scène au Théâtre des Champs-Elysées, cette même scène qui avait tant marqué les esprits en 1913 lors de la création du Sacre du printemps, pièce musicale et chorégraphique la plus emblématique et la plus moderne du répertoire des Ballets Russes. -
À cheval, le portrait équestre dans la France de la Renaissance
Guillaume Fonkenell, Thierry Crépin-leblond, Nicolas Chaudun, Armelle Fémelat, Marina Viallon
- In Fine éditions d'art
- 23 Octobre 2024
- 9782382031964
Dans la culture occidentale, la figure du cavalier incarne l'ambition du pouvoir. Durant la Renaissance, les grands personnages de la cour de France ont particulièrement recours à ce thème et les artistes à leur service oeuvrent à créer des mises en scènes inédites. Issue de la tradition médiévale, le portrait à cheval sur le champ de bataille ou en tournoi reste intrinsèquement lié à la chevalerie. Sous le règne de Charles VIII, les Guerres d'Italie assurent un regain d'intérêt à ce thème. Mais ces guerres sont aussi l'occasion de découvrir un nouveau langage, fondé à la fois sur les grands modèles antiques et sur les inventions littéraires italiennes.
Les nouvelles images montrent un personnage sur un cheval majestueux et au pas, à rebours de la fougue chevaleresque, ou bien sur un char. Les grandes fêtes et les entrées royales, où la parade à cheval joue un grand rôle, participent aussi au renouvellement de la mise en scène équestre en peinture et en sculpture.
Les ambitions de la Renaissance en matière d'image équestre culminent autour de la question de la statue équestre, dont il ne reste malheureusement presqu'aucun exemple en France. Fragments, écrits et dessins, permettent néanmoins d'en saisir l'histoire. -
Le plancher de Jeannot : Jean Crampilh-Broucaret (1939-1972)
Collectif
- In Fine éditions d'art
- 4 Septembre 2024
- 9782382031889
Le plancher de Jeannot porte le nom de son auteur, Jean Crampilh-Broucaret (1939-1972), dit « Janot » ou « Jeannot », né à Moncaup (Pyrénées-Atlantiques), une commune rurale béarnaise, où ses parents agriculteurs s'étaient établis en 1929. À la mort de sa mère, en 1971, refusant qu'elle soit enterrée au cimetière du village, la famille obtient l'autorisation, qu'elle soit inhumée dans la maison. C'est sans doute au cours des semaines qui suivirent que Jean Crampilh entreprit de graver le plancher de sa chambre à proximité de la tombe maternelle. Après la mort de sa soeur Paule (1927-1993) en 1993, le plancher est découvert fortuitement à l'occasion de la mise en vente de la ferme par sa soeur aînée Simone (1925-2014). Il fut démonté et acquis par Guy Roux en 1994, neuropsychiatre à Pau. Guy Roux a prit l'initiative de le faire connaître auprès de la communauté scientifique jusqu'à son achat en 2001 par le laboratoire pharmaceutique Bristol-Myers Squibb (BMS). Le plancher de Jeannot à été exposé dans le cadre d'expositions consacrées aux « écrits bruts », notamment à la Collection de l'Art Brut à Lausanne et à Paris à la Bibliothèque Nationale de France. En 2007, le laboratoire décide de le transférer à l'hôpital Sainte-Anne pour une présentation permanente, rue Cabanis, afin qu'il soit visible.
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En jeu ! Les artistes et le sport 1870-1930
Claire Barbillon, Eléonore Challine, Pierre-Marie Bartoli, Collectif
- In Fine éditions d'art
- 3 Avril 2024
- 9782382031766
Au XIXe siècle, le sport qui était un temps passé pour une bizarrerie britannique se développa avant de s'acculturer sur le continent européen et jusqu'aux États-Unis, où il connut des mutations sociales et culturelles sensibles.S'il s'agissait encore, durant la décennie 1840, d'une pratique aristocratique et bourgeoise, teintée d'une anglomanie qui fut son principal vecteur de diffusion internationale, le sport devint dans la deuxième moitié du siècle une activité qui se démocratisa progressivement - entre spectacle et pratique -, pour intéresser les masses en quête de loisirs et de temps libre conquis sur le temps cadencé du travail et compté de la productivité.C'est au cours de ce mouvement de transformation sociale du statut du sport qui vit se muer les sportsmen en sportifs, que les peintres, les graveurs et les photographes - sans mésestimer les sculpteurs, quoique dans une moindre mesure - portèrent leur regard sur cet univers et ses règles, ses organisations et leurs mutations, sur les corps expressifs de ses ²gures héroïques, pour en tirer des sujets appartenant pleinement à la vie moderne.L'exposition du Musée Marmottan interroge le sport comme sujet et comme poétique de la vie contemporaine intéressant les artistes, de l'impressionnisme au cubisme et au futurisme. Elle montre comment le sport, les sports et les sportifs, vus par les artistes, furent érigés en signes de la modernité et en gages d'essor.
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Mouvement provocateur et dynamique, le Surréalisme déclenche au 20ème siècle un renouvellement esthétique et éthique. Les hommes ne sont pas les seuls à avoir rendu vivants ce courant et ses transgressions : de nombreuses femmes en furent des actrices majeures mais néanmoins mésestimées par les musées et minorées par le marché de l'art.
Le Surréalisme offrit à celles-ci un cadre d'expression et de créativité qui n'eut sans doute pas d'équivalent dans les autres mouvements d'avant-garde. Pourtant, c'est souvent en s'appropriant et en étendant des thèmes initiés par les « leaders » du mouvement qu'elles exprimèrent leur liberté. C'est aussi en se dégageant de ce qui devint parfois une doxa surréaliste qu'elles s'affirmèrent. « Tout contre » le Surréalisme, c'est ainsi que l'on pourrait définir leurs positions diversifiées et complexes à l'égard du mouvement.
Des années trente aux années soixante-dix, le surréalisme féminin forme des constellations éphémères, au gré de ralliements au mouvement souvent temporaires mais aussi d'amitiés qui se nouent hors de ce cadre. L'imaginaire de ces artistes n'est pas aligné sur celui des figures masculines du mouvement. Leurs pratiques, fréquemment interdisciplinaires - picturales, photographiques, sculpturales, cinématographiques, littéraires... - expriment leur volonté d'échappées belles au-delà des normes hétérosexuelles et des frontières géographiques.
C'est une cartographie d'un mouvement éclaté et mondialisé que l'exposition esquisse en évoquant les foyers belge, mexicain, britannique, américain, praguois et français du Surréalisme que ces femmes ont enrichis, passant parfois de l'un à l'autre. -
Théophile-Alexandre Steinlen (1859-1923)
Collectif
- In Fine éditions d'art
- 25 Octobre 2023
- 9782382031438
Édité à l'occasion du centenaire de sa mort, cet ouvrage rend hommage à Théophile-Alexandre Steinlen (1859-1923). Porté par des idées de justice et de liberté universelles, Steinlen rêve un monde meilleur et espère l'avènement d'une société nouvelle. Un fil conducteur se détache au sein de son oeuvre extrêmement prolifique : celui de l'engagement, tant l'artiste a associé art et politique, en se faisant témoin critique de son temps. En proposant de nouvelles analyses de son oeuvre et une abondante iconographie, l'ouvrage met en lumière l'oeuvre essentiellement militant, humaniste et plein d'espoir d'un artiste qui croit en la mission sociale et politique de l'art.
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Victor Cadene, artiste aux multiples pratiques, réalise des scènes décoratives en deux dimensions à partir de ses dessins qu'il découpe et assemble en collages. Plus que la précision du trait, c'est la spontanéité de la composition qu'il recherche et l'émotion de la couleur, essentielle à son travail. Il la veut opulente et théâtrale, oscillant entre exubérance et harmonie. Une profusion de détails animent ses oeuvres qui traduisent son intérêt pour les arts décoratifs au sens large. On y devine notamment l'influence de la peinture baroque et du style Rococo, des Nabis et de Matisse ou encore des productions de l'Atelier Martine de Paul Poiret. Il travaille depuis son atelier près de Fontainebleau, où chaque élément est réalisé à la main, du dessin à la mise en couleur, en passant par le découpage et le collage. Victor Cadene invite Arthur Teboul, écrivain et interprète du groupe Feu ! Chatterton, à dialoguer avec ses créations à travers une série d'aphorismes poétiques, échos lettrés à ses oeuvres de papier. Un hymne à la beauté au rythme des mots et des couleurs.