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Le Passage
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Ingres et Delacroix : Objets d'artistes
Claire Bessede
- Le Passage
- Beaux Arts
- 14 Mars 2024
- 9782847425130
Partant de leur rivalité réelle ou supposée,
Ingres et Delacroix. Objets d'artistes nous invite à entrer dans l'intimité et le processus créatif de deux des plus grands peintres du XIXe siècle français en nous présentant les objets leur ayant appartenu.
Jean Auguste Dominique Ingres et Eugène Delacroix symbolisent, peut-être malgré eux, un moment emblématique dans l'histoire de l'art de la première moitié du XIXe siècle, la bataille entre néoclassicisme et romantisme. En face à face : deux hommes, deux peintres qui ont marqué leur époque, deux styles très différents. Aujourd'hui, les deux établissements qui portent leurs noms, le musée national Eugène-Delacroix à Paris et le musée Ingres Bourdelle à Montauban, réinterrogent cette confrontation avec un angle original : la présentation de leurs objets familiers et quotidiens, utiles à leur création ou témoignages de leurs goûts personnels.
Partant de leur rivalité réelle ou supposée,
Ingres et Delacroix. Objets d'artistes explore dans le détail l'univers des deux peintres. Les objets intimes leur ayant appartenu (objets décoratifs ou souvenirs de voyage) joints aux objets de la création (palettes, dont celle qu'aurait utilisée Ingres pour
Le Bain turc, pinceaux, boîtes et meubles à peinture...) sont mis en regard avec des vues d'ateliers ou encore des tableaux représentatifs de leur art. Sont également présentés différents portraits des deux hommes, images d'apparat mises en scène pour les glorifier ou caricatures illustrant leur affrontement, ainsi que leurs médailles et décorations et divers documents révélant leurs goûts artistiques et leurs aspirations.
Tous ces objets nous parlent d'une autre manière des deux artistes, montrant leurs différences mais induisant aussi des rapprochements inattendus. Son violon est passé à la postérité mais on sait moins qu'Ingres aimait à s'entourer de moulages d'antiques ou de vases grecs et vouait un véritable culte à Raphaël. Delacroix avait conservé des objets (armes, céramiques de Fès, instruments de musique...) rapportés de son voyage au Maroc et aimait par ailleurs les bibelots animaliers, ornés de poissons ou de serpents. Si ces objets nous amènent à nous interroger sur les liens entre la vie des artistes et leur oeuvre, ils nous permettent également d'entrer dans l'intimité et dans le processus créatif de deux des plus grands peintres du XIXe siècle français.
Exposition au musée national Eugène-Delacroix (20 mars - 10 juin 2024) et au musée Ingres Bourdelle de Montauban (12 juillet - 10 novembre 2024) -
L'Épopée au siècle de Berlioz interroge la place de l'épopée dans la littérature et la musique au XIXe siècle. Richement illustré, l'ouvrage, publié sous la direction de Cécile Reynaud et Gisèle Séginger, réunit un ensemble de contributions des meilleurs spécialistes du sujet.
Nombreux sont les auteurs ou musiciens - Nodier, Madame de Staël, Hegel, Liszt - qui, au début du XIXe siècle, déclarent l'épopée " morte " ou l'évoquent avec nostalgie. Pourtant l'épopée n'aura jamais été aussi présente qu'en ce siècle, dans la littérature ou l'opéra. Chateaubriand en 1809 dans
Les Martyrs - oeuvre qui inspirera Donizetti en 1840 - tente de renouer avec la grande épopée - souhaitant renouveler l'alliance de la foi et de l'épique. L'épopée littéraire se glisse aussi jusque dans les récits qui, dédiés à la représentation d'une réalité banale, semblaient devoir lui résister. Des sources nouvelles d'inspiration stimulent ce regain d'intérêt : Dante, Milton, ou encore Shakespeare, dont les tragédies sont mises à l'honneur par le drame romantique, contribuent à ce que l'épique dépasse désormais la séparation traditionnelle des genres.
Admirateur de Shakespeare, d'Homère et de Virgile, Berlioz conçoit d'ailleurs ses
Troyens comme une oeuvre moderne comprenant à la fois épopée et drame. Au XIXe siècle, l'épopée est donc multiple. Elle s'adapte aux nouvelles préoccupations d'un siècle souvent en quête d'identité nationale, elle prend en charge des réflexions sur la philosophie de l'histoire, elle revivifie d'anciens mythes comme celui de Prométhée ou des épisodes des guerres anciennes, comme la geste d'Hannibal, également évoquée par Berlioz à la fin des
Troyens. Romantique nourri aux vers de
L'Énéide de Virgile, qu'il retranscrira dans
Les Troyens, Berlioz est emblématique de son siècle dans son rapport à l'écriture épique des mythes. Comme Edgar Quinet, qui l'admirait, et comme Chateaubriand, Hugo ou encore Flaubert, il écrit une oeuvre que traverse le genre de l'épopée, nourrie de mythes issus de la culture qu'il partage avec ses contemporains ou qu'il crée lui-même de toutes pièces.
Sous la direction de Cécile Reynaud et Gisèle Séginger,
L'Épopée au siècle de Berlioz, ouvrage richement illustré, réunit un ensemble de contributions des meilleurs spécialistes du sujet. -
L'Arsenal au fil des siècles - De l'Hôtel du grand maître de l'Artillerie à la bibliothèque de l'Arsenal
Olivier Bosc
- Le Passage
- Beaux Arts
- 7 Novembre 2024
- 9782847425222
L'hôtel du grand maître de l'Artillerie, dernier vestige de l'arsenal militaire de Parisest aujourd'hui le siège de la bibliothèque de l'Arsenal. Ce livre dévoile l'histoire de ce bâtiment exceptionnel, et raconte les grands événements historiques dont il a été le théâtre ainsi que l'action des hommes et des femmes qui l'ont fait vivre.
L'hôtel du grand maître de l'Artillerie, siège de la bibliothèque de l'Arsenal, troisième site parisien de la Bibliothèque nationale de France, est le dernier vestige de l'arsenal militaire de Paris. Celui-ci était composé d'un ensemble de cours et de bâtiments, construits à partir du XVIe siècle le long de la muraille de Charles V jusqu'à la Bastille, où le roi de France faisait fabriquer les poudres et les canons pour son artillerie. Devenu logis du marquis de Paulmy au XVIIIe siècle et écrin de sa magnifique collection de livres et de manuscrits, déclaré bibliothèque publique en l'an V (1797), ce lieu, ayant échappé aux tourmentes politiques comme aux destructions haussmanniennes, et conservant encore de précieux décors des XVIIe et XVIIIe siècles uniques en leur genre, reste malgré tout d'une extraordinaire permanence.
L'ambition du livre est bien sûr de " raconter " le monument, en mêlant histoire de l'architecture, de l'art, du décor et du mobilier, mais aussi de raconter une histoire sensible du site, en évoquant les grands événements historiques ou d'autres plus anecdotiques qui s'y sont déroulés, depuis le procès Fouquet, l'installation des archives de la Bastille ou la Commune. Cet ancien hôtel, situé au coeur d'un vaste complexe technique et industriel, haut lieu du pouvoir royal dans Paris, mêlait soldats, savants et artisans. L'installation de la bibliothèque en fit ensuite un lieu de rencontre d'érudits, d'artistes et d'écrivains qui animèrent le quartier au coeur de la vie parisienne. Il s'agit bien de peindre les hommes et les femmes, connus ou oubliés, qui ont occupé ce bâtiment pour y habiter, y exercer des fonctions officielles, collectionner, créer et conserver. Ainsi, à l'histoire classique d'un monument historique vient se superposer une histoire vivante, permettant d'éclairer aussi la vocation contemporaine du site, fleuron de la Bibliothèque nationale de France. -
HistoireS de l'art en France, 1964-2024 : Lieux, questions, défis
Olivier Bonfait
- Le Passage
- Beaux Arts
- 4 Juillet 2024
- 9782847425161
Publié à l'occasion du Congrès international d'histoire de l'art qui se tiendra à Lyon en juin 2024, le livre est une histoire intellectuelle de l'histoire de l'art en France depuis 1964, date fondatrice qui marque un renouveau de la discipline.
En 1964 était fondé le Comité français d'histoire de l'art (CFHA). Mais cette date marque surtout un renouveau de l'histoire de l'art en France tant à l'université que dans le domaine du patrimoine.
Soixante ans plus tard, alors que se tiendra à Lyon en juin 2024 le Congrès international d'histoire de l'art, événement international qui accueillera environ deux mille chercheurs du monde entier, le CFHA publie
L'Histoire de l'art en France. 1964-2024. Histoire d'une discipline. L'ouvrage retrace les étapes importantes qui ont marqué l'histoire de l'art en France durant cette période et insiste sur la diversité de la discipline, telle qu'elle a pu être pratiquée depuis plusieurs générations dans différents lieux.
Véritable histoire intellectuelle de l'histoire de l'art en France, le livre, ouvrage collectif qui réunit les meilleurs spécialistes du sujet, aborde une cinquantaine d'" événements " qui ont marqué le discours de l'histoire de l'art en France et met l'accent sur quelques thématiques transversales. Il propose une réflexion historiographique et un questionnement sur les problématiques contemporaines de la discipline. Par son ouverture épistémologique, il contribuera également à un approfondissement des méthodes et des pratiques de l'histoire de l'art. -
Le voeu de Marguerite Maeght - Chagall, Bazaine, Giacometti, Ubac à la chapelle Sainte-Roseline
Yohan Rimaud
- Le Passage
- Beaux Arts
- 20 Juin 2024
- 9782847425178
Le Voeu de Marguerite Maeght est le catalogue de l'exposition consacrée par le musée de Draguignan, du 7 juin au 22 septembre 2024, à la commande exceptionnelle faite par Marguerite Maeght à Marc Chagall, Jean Bazaine, Raoul Ubac et Diego Giacometti pour le décor de la chapelle Sainte-Roseline.
En 1968, Aimé et Marguerite Maeght accueillent leur premier petit-fils. Pour Marguerite Maeght, il ne fait aucun doute que sainte Roseline a entendu ses prières. En remerciement à la sainte provençale, elle entreprend de financer entièrement la restauration de l'ancienne chapelle des Arcs-sur-Argens lui étant consacrée. En plus du décor ornemental préexistant, Marguerite Maeght sollicite le talent de Marc Chagall, Jean Bazaine, Raoul Ubac et Diego Giacometti pour doter le lieu d'oeuvres nouvelles. Depuis lors, vitraux, sculptures et mosaïques côtoient le corps enchâssé de sainte Roseline, à la manière d'un ex-voto moderne témoignant de l'alliance entre modernité et maîtrise des savoir-faire traditionnels.
Le catalogue
Le Voeu de Marguerite Maeght approfondit le discours de l'exposition en revenant sur la genèse d'une commande aussi personnelle qu'atypique. Un essai est consacré à sainte Roseline, moniale chartreuse ayant vécu entre le XIIIe et le XIVe siècle, en mettant l'accent sur la naissance de sa légende dans l'historiographie et la production artistique lui étant dédiée aux XVIIe et XIXe siècles. Le livre est également l'occasion d'explorer les liens autant professionnels que personnels d'Aimé et Marguerite Maeght avec les artistes ayant oeuvré au nouveau décor et la relation de ces derniers au sacré, la proposition de chacun s'inscrivant dans une forme très personnelle de relation au divin. L'ensemble, rédigé par des historiens de l'art, s'appuie sur différents documents d'archives, études préparatoires et témoignages inédits.
Le Voeu de Marguerite Maeght est le catalogue de l'exposition qui se tiendra au musée de Draguignan du 7 juin au 22 septembre 2024. -
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Retraites savantes. L'art du du XVIIe siècle : Mélanges en l'honneur d'Alain Mérot
Véronique Meyer
- Le Passage
- Beaux Arts
- 16 Mai 2024
- 9782847425154
Conçu en hommage à l'enseignement et à l'oeuvre d'Alain Mérot, spécialiste mondialement reconnu de l'art du XVIIe siècle, ce recueil d'articles propose une somme inédite et cohérente, incontournable pour tous ceux qui s'intéressent à la production artistique du Grand Siècle.
Professeur émérite à Sorbonne Université, Alain Mérot est mondialement reconnu pour ses études et recherches sur l'art du XVIIe siècle. Chacun a en tête ses monographies sur Le Sueur et sur Poussin, ou ses ouvrages sur les retraites mondaines et sur le paysage. Ses multiples objets d'étude attestent de sa curiosité intellectuelle, qui ne se limite pas à l'histoire de l'art ; littérature, poésie, musique, mouvements spirituels sont souvent au coeur de ses préoccupations.
En hommage à son enseignement et à son oeuvre, un ensemble de personnalités - universitaires, conservateurs et chercheurs indépendants - ont tenu à se réunir pour composer un recueil consacré à l'art du début du règne d'Henri IV au premier XVIIIe siècle. Par la diversité des champs abordés, celui-ci propose une somme inédite et cohérente, incontournable pour tous ceux qui s'intéressent à la production artistique de cette époque.
Ainsi, qu'il s'agisse d'étudier la vie ou l'oeuvre de quelques artistes, les caractéristiques du grand décor ou celles des différents genres, ou encore le regard porté par les siècles suivants sur la production de ce temps-là, cet ouvrage, par ses approches diverses et complémentaires, donne à voir une image nuancée et vivante, souvent renouvelée de l'art du Grand Siècle. -
Tout au long de sa vie, alors qu'il déployait son oeuvre de sculpteur, Antoine Bourdelle (1861-1929) s'est entouré d'un nombre d'objets considérables. Pourquoi ces objets furent-ils soigneusement conservés par Bourdelle, puis ses descendants, avant d'être légués au musée Bourdelle ? Que nous racontent-ils de l'artiste, du personnage qu'il s'est créé, de ses origines, de ses goûts, de la vie d'atelier et bien sûr de son oeuvre ?
Par leur pouvoir d'évocation, par le détour auquel ils nous invitent sur les chemins de l'émotion et de l'intime, ces objets, pour la plupart reproduits ici pour la première fois, donnent des clés essentielles pour comprendre la démarche artistique de Bourdelle. Établissant des liens entre objets, mobilier, sculpture, dessin, photographie, archives, Bourdelle. La mémoire des objets fait ainsi le pari, en empruntant ces chemins de traverse, de raconter la vie de Bourdelle, et notamment son attachement pour le Quercy, sa terre natale, et de nous plonger au coeur de son oeuvre.
Bourdelle. La mémoire des objets est le catalogue de l'exposition qui sera présentée au musée Ingres Bourdelle de Montauban du 6 juillet 2023 jusqu'au 12 novembre 2023, puis au musée Bourdelle de Paris début 2024.
Catalogue sous la direction d'Ophélie Bouat-Ferlier, directrice du musée Bourdelle à Paris, et de Florence Viguier-Dutheil, directrice du musée Ingres Bourdelle à Montauban ; commissaire scientifique Valérie Montalbetti, conservateur au musée Bourdelle.
Contributions de : Claire Boisserolles, responsable des archives, de la bibliothèque et de la documentation, musée Bourdelle, Paris ; Alexandre Samson, responsable des collections haute couture et mode contemporaine, Palais Galliera, Paris. -
La peinture impressionniste et la décoration
Marine Kisiel
- Le Passage
- 18 Novembre 2021
- 9782847424393
Tout au long de leurs carrières, les impressionnistes se sont intéressés aux enjeux de la décoration et du décoratif. Mais, si l'on croit aujourd'hui tout connaître des oeuvres de Monet, Degas, Renoir, Pissarro, Caillebotte, Morisot et Cézanne, force est de constater que la dimension décorative de leur art nous échappe.
En s'emparant de cet aspect méconnu et pourtant immensément fécond de leurs travaux, le présent ouvrage livre une relecture inédite de la peinture impressionniste. Il révèle également une facette oubliée de leurs productions, qui, de l'objet d'art au monumental et du ciment à la céramique, redonne à un art familier toute sa capacité à nous surprendre et à nous étonner.
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Le temps des images : Études sur l'estampe et les autres arts ; Mélanges en l'honneur de Marianne Grivel
Nastasia Gallian
- Le Passage
- Beaux Arts
- 16 Mai 2024
- 9782847425147
Le Temps des images. Études sur l'estampe et les autres arts propose un ensemble de contributions inédites dues aux meilleurs spécialistes, universitaires, chercheurs et conservateurs, en hommage aux travaux et à l'enseignement de Marianne Grivel, professeur émérite d'histoire de l'estampe à Sorbonne Université.
Indéfectible actrice de la promotion et de la valorisation de l'estampe comme art à part entière, Marianne Grivel a été conservateur au département des Estampes et de la Photographie de la Bibliothèque nationale de France avant de devenir professeur des universités, d'abord à Rennes puis à Sorbonne Université, où elle a enseigné d'histoire de l'estampe jusqu'en 2022.
En hommage à ses travaux et à son enseignement, ses collègues de la Bibliothèque nationale et des universités ont souhaité lui offrir ce volume d'études inédites. On trouvera dans ce bouquet bigarré des contributions consacrées à la création et au commerce des images imprimées, ainsi qu'à leurs usages, à leur réception et à leur conservation au sein de collections. Une place est également ménagée aux autres centres d'intérêt de Marianne Grivel : les arts de l'époque moderne et la Bretagne. -
Notre-Dame de Paris ; la fabrique d'un chef-d'oeuvre
Alexandre Gady
- Le Passage
- 8 Avril 2021
- 9782847424522
Le drame qui a frappé Notre-Dame en avril 2019 a suscité un extraordinaire intérêt pour la cathédrale de Paris, par-delà même les croyants et les amoureux du patrimoine. Ce mouvement, pour sympathique qu'il soit, ne laisse pas d'interroger sur les raisons de cet attachement. L'édifice est en effet aussi ancien que complexe, et son histoire oscille entre ombres et lumière. Notre-Dame, chef-d'oeuvre médiéval?? Notre-Dame, chef-d'oeuvre de Viollet-le-Duc, qui l'a modifiée au XIXe siècle pour le meilleur et pour le pire?? Entre ces deux périodes, que raconte l'édifice?? Et depuis 1860, quel a été le rôle de la cathédrale dans notre histoire collective??
Entre sous-entendus et malentendus, l'histoire de Notre-Dame de Paris peut être revisitée, en soulignant la richesse de la pensée qui a conduit à sa construction, à ses embellissements, puis à sa restauration et à sa transmission jusqu'à nos jours. Fondé sur les documents, dont le plus ancien remonte à la fin du XIIe siècle, ce livre donne donc à voir la cathédrale au cours des âges, en suivant une chronologie qui va de l'évêque bâtisseur Maurice de Sully au général de Gaulle, le dernier « souverain » français. Il n'est ni une histoire archéologique de l'édifice, ni une histoire religieuse de ses usages, non plus une histoire politique de sa symbolique, mais bien tout cela à la fois. Car à Notre-Dame, les pierres, les hommes et les idées sont intimement mêlés au service d'une ambition stupéfiante?: incarner la France.
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Fantaisies animales : Les verres de Murano de la donation Pierre Rosenberg
Virginie Desrante, Pierre Rosenberg
- Le Passage
- Beaux Arts
- 12 Octobre 2023
- 9782847425086
Depuis les années 1960, Pierre Rosenberg collectionne, en plus des peintures et des dessins, les animaux en verre de Murano. Historien de l'art, membre de l'Académie française, président-directeur honoraire du musée du Louvre, spécialiste de Nicolas poussin et amoureux de Venise, il a pu constituer, au fil du temps, une collection de référence, unique en son genre.
Cet ouvrage, publié en lien avec l'exposition présentée au Petit château de Sceaux d'octobre 2023 à mars 2024, propose une sélection des plus belles pièces de la collection qu'il a donnée au conseil départemental des Hauts-de-Seine : éléphants, poissons, canards et chiens peuplent cette ménagerie de lumière et de couleurs.
Les plus grands maîtres verriers vénitiens se sont livrés depuis les années 1920 à la réalisation de ces étonnantes sculptures animalières, appliquant aux formes d'une nature stylisée les techniques ancestrales du travail de la matière colorée en fusion. Ils livrent ici toute l'étendue de leur talent, teinté d'humour et de fantaisie. -
Bienvenue à Orsay, une ancienne gare devenue un somptueux musée dans lequel Christos Markogiannakis vous convie à un voyage très particulier... un voyage à travers l'histoire et la mythologie au cours duquel vous croiserez meurtriers de masse, harceleurs, familles maudites, cannibales et tueuses en série. Dans ce lieu riche d'innombrables chefs-d'oeuvre, le meurtre s'affiche en effet à chaque étage, dans chaque recoin, comme une terrible forme d'art !
En appliquant les principes de la criminologie et de l'histoire de l'art pour une analyse « criminartistique », Scènes de crime à Orsay se propose d'étudier et d'interpréter une trentaine d'oeuvres. Elles ont pour auteur des artistes aussi prestigieux que Moreau, Cézanne, Carpeaux ou encore Rodin, et elles ont toutes un point commun : elles représentent des meurtres.
Chaque oeuvre sera traitée comme une scène de crime et donnera lieu à une enquête fouillée s'inspirant des principes des équipes judiciaires et médicolégales.
De quelle typologie le meurtre relève-t-il ? Quels en sont les enjeux factuels et historiques ? Qui sont les victimes ? Et surtout, quel portrait peut-on tracer des coupables ? Quel est leur profil, leur background, leur mobile ? Des réponses apportées à ces questions dépendra la possibilité de faire éclater la vérité au grand jour.
L'ouvrage contient plus de 80 illustrations.
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Organe conside´re´ comme indispensable a` la vie car unique, anime´ de mouvements automatiques et non pas soumis a` la volonte´, lie´ avec le sang qu'il diffuse dans l'organisme et de situation anatomique centrale dans le thorax, le coeur a toujours inspire´ les artistes et les cre´ateurs : les peintres a` travers les diffe´rentes pe´riodes de l'histoire de l'art, les dessinateurs, les sculpteurs... mais aussi les joailliers et plus proches de nous des cine´astes, photographes, ou encore stylistes. Lieu par excellence de la rencontre entre la matie`re et l'esprit, le coeur est une source d'inspiration universelle et intemporelle.
Portraits du coeur interroge un ensemble d'oeuvres, fruits de la cre´ation d'artistes reconnus, et c'est toute l'histoire de l'art qui est parcourue, depuis l'art me´die´val jusqu'aux artistes de la pe´riode contemporaine (Schlosser, Tapie`s, Fromanger), en passant par Le´onard de Vinci, Botticelli, Matisse, Frida Kahlo, Niki de Saint Phalle, etc. Il s'agit essentiellement de toiles, mais aussi de dessins, de sculptures, d'enluminures, de tapisseries et me^me d'un bijou de Salvador Dali ou d'un collage de Pre´vert sur une photographie de Brassai¨.
Une mise en perspective lumineuse et convaincante de ce the`me par Erik Orsenna.
Plus de 50 oeuvres des plus grands artistes pre´sente´es de fac¸on claire et didactique.
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Catherine de Medicis (1519-1589) : politique et art dans la France de la renaissance
Guillaume Fonkenell
- Le Passage
- 13 Octobre 2022
- 9782847424850
Qui n'a jamais rencontré Catherine de Médicis, au détour d'un film ou d'un roman ? Dans la mémoire collective, son nom reste présent, à côté d'autres reines de France, comme Anne d'Autriche ou Marie-Antoinette. Mais l'image et la légende ont fini par effacer ce qu'a pu être cette femme extraordinaire, l'une des premières figures de la cour de France durant la Renaissance, où elle a tenu successivement les rôles de princesse, de dauphine, de reine, puis de régente et de reine mère.
Catherine de Médicis, c'est d'abord un art de gouverner qui accompagne la grande mue de la monarchie française : gestion plus administrative, recours à l'écrit, nouveaux rapports avec les grands corps de l'État, développement de la politique étrangère qui mélange diplomatie et espionnage. Son action politique est fondée sur une analyse lucide et parfois cruelle de la longue crise que connaît la France de la seconde moitié du XVIe siècle, prise dans le cycle incessant des conflits qui opposent protestants et catholiques.
Mais Catherine de Médicis, c'est aussi une commanditaire exceptionnelle d'oeuvres d'art, probablement l'une des premières de son siècle en France avec son beau-père, François Ier : rien ne lui échappe, ni l'architecture, ni la sculpture, ni la peinture, ni les arts décoratifs, et elle a des ambitions savantes, comme le rappelle son abondante bibliothèque. Elle est par ailleurs elle-même une source d'inspiration pour les créateurs, à la fois modèle à imiter et figure qui stimule l'imagination, Enfin, Catherine de Médicis est une femme qui s'impose dans un monde où le pouvoir et la gloire se déclinent habituellement au masculin. Elle n'a pu y parvenir que par des stratégies multiples et entrecroisées qui méritent d'être décryptées. -
Berlioz, Flaubert et l'Orient
Cécile Reynaud, Gisèle Séginger
- Le Passage
- 15 Septembre 2022
- 9782847424904
« Voilà un homme ! et un vrai artiste ! » écrit Flaubert à la lecture de la correspondance inédite de Berlioz, ajoutant : « Que ne l'ai-je mieux connu, je l'aurais adoré ! » Berlioz et Flaubert n'ont pas eu le temps de nouer une longue amitié. Ils se rencontrent seulement en 1863 : le musicien enthousiasmé par Salammbô y a consacré un passage dithyrambique de sa Revue musicale de décembre 1862. Tandis que l'écrivain veut faire adapter son roman pour l'opéra, le compositeur est occupé par la préparation des Troyens. Mais il sollicite le romancier car il a besoin de « quelques conseils pour les costumes phéniciens et carthaginois. » Amis posthumes en quelque sorte, Flaubert et Berlioz ont accordé à l'Orient une place similaire dans leurs oeuvres et leurs aspirations. Contemporains de l'orientalisme romantique, de la vogue des féeries et des grandes mises en scène orientalisantes, ils ont à leur tour apporté leur contribution à une rénovation de ses formes et de ses thèmes.
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Depuis Barbara, qui l'a fait connaître en France en 2012, Christian Petzold a conquis le public français par la rigueur et la profondeur de son cinéma. Son dernier film, Le Ciel Rouge, a obtenu le Grand Prix du Jury lors de la 73ème Berlinale.
Ce livre propose d'abord un parcours à travers l'oeuvre de l'un des cinéastes contemporains les plus intéressants d'outre-Rhin. Mais il offre surtout, sous forme de conversations presqu'à bâtons rompus, une plongée dans l'intimité créative et cinéphilique du cinéaste, qui semble préférer parler des oeuvres des autres que des siennes. Au détour d'un détail ou d'un souvenir apparemment anodins, Petzold sidère par la justesse d'une remarque ouvrant aussitôt sur de plus amples réflexions. Il révèle ainsi les secrets les plus fondamentaux de l'art de filmer et, pour les spectateurs que nous sommes, d'accueillir les films. Il nous a fait l'immense cadeau de les découvrir en même temps que lui. -
Le petit château de Sceaux
Alexandre Gady, Etienne Faisant
- Le Passage
- Beaux Arts
- 4 Janvier 2024
- 9782847425093
Construit dans les années 1650 pour un notaire parisien, le Petit Château de Sceaux fut d'abord pensé comme une demeure d'agrément aux environs de la capitale.
Son acquisition en 1682 par Colbert changea son destin et l'amena à recevoir de nouvelles fonctions plus éminentes. Il devint, au début du XVIIIe siècle, la résidence des fils du duc et de la duchesse du Maine et fut longuement habité par le comte d'Eu, petit-fils de Louis XIV.
Ayant retrouvé après la Révolution sa vocation première, celle d'un lieu de séjour agréable utilisé par des particuliers, il est devenu en 1935 une propriété publique.
Son intégration au domaine départemental de Sceaux a sauvé cet édifice étonnant, qui se signale à la fois par son histoire prestigieuse et comme un précieux témoin des pratiques de villégiature des Parisiens au Grand Siècle. -
Delacroix en héritage ; autour de la collection Moreau-Nélaton
Collectif
- Le Passage
- 2 Janvier 2014
- 9782847422931
Les très généreuses donations d'Étienne Moreau-Nélaton en 1906 et en 1927 ont contribué à accroître de manière remarquable les collections du Louvre et des musées français. Eugène Delacroix était un des artistes les mieux représentés au sein de la collection Moreau-Nélaton. Ce dernier avait en partie hérité des oeuvres acquises par son grand-père Adolphe Moreau, qui fréquenta le peintre régulièrement, puis par son père Adolphe Moreau fils, premier catalogueur de l'oeuvre de Delacroix. Ce dernier était en effet l'artiste qui fit le lien entre les trois générations de cette famille d'agents de change et de banquiers, amateurs d'art éclairés.
Delacroix en héritage, chefs-d'oeuvre de la collection Moreau-Nélaton réunit un choix de dessins et de peintures de la collection Moreau-Nélaton en lien avec des oeuvres du musée Delacroix. Il présente également des lettres échangées entre Eugène Delacroix et Adolphe Moreau père et évoque le travail d'historien d'art entrepris par Adolphe Moreau fils qui rédigea un des premiers catalogues sommaires de l'oeuvre de Delacroix et d'Étienne Moreau-Nélaton qui publia une monographie sur l'artiste.
En revenant sur le rôle de chaque génération de cette famille d'amateurs d'art éclairés, dont la générosité a permis un enrichissement majeur du patrimoine français, l'ouvrage dévoilera au lecteur toutes les facettes de l'art de Delacroix.
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Delacroix ; objets dans la peinture, souvenir du Maroc
Collectif
- Le Passage
- 6 Novembre 2014
- 9782847422474
Delacroix. Objets dans la peinture, souvenir du Maroc présente les objets rapportés par Delacroix de son voyage en Afrique du Nord en 1832 au regard d'oeuvres - peintures, dessins et gravures - où il avait choisi de les représenter. L'ouvrage permet ainsi, en mettant en valeur cette part insigne de la collection permanente du musée Delacroix, d'étudier la part réaliste et fantasmagorique de l'oeuvre orientaliste de l'artiste.
Dès avant son voyage au Maroc, Delacroix avait, comme bien des jeunes artistes de son époque, réalisé des oeuvres à l'inspiration orientale, pour lesquelles il avait acquis, sur le marché parisien, accessoires, objets et vêtements qui créèrent un premier ensemble, auquel vinrent s'ajouter les objets achetés au Maroc. Et si ce voyage fut, pour ce jeune homme ébloui, l'occasion de concevoir des centaines de croquis et d'aquarelles « sur le vif », il revint tout au long de sa carrière, jusqu'à sa mort en 1863, à ces sujets orientaux où, au souvenir du Maroc, se mêlait une vision imaginaire et sensible nourrie par la littérature et la musique de son temps. Aussi ces objets que l'artiste avait rassemblés dans son atelier doivent-ils être interrogés autant comme des souvenirs du Maroc que comme les signes de son attachement à un imaginaire oriental.
Sous la direction de Dominique de Font-Réaulx, directrice du musée national Eugène Delacroix. Avec des textes de Dominique de Font-Réaulx, Stéphane Guégan, conservateur au musée d'Orsay, Emmanuel Hecre, Christine Peltre, Marie-Pierre Salé, conservateur en chef au département des Arts graphiques du musée du Louvre.
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Quand les artistes dessinaient les cartes ; vues et figures de l'espace français, moyen âge et Renaissance
Collectif
- Le Passage
- 3 Octobre 2019
- 9782847424270
Il fut un temps où les cartes étaient rares et précieuses, dessinées et peintes à la main avec un grand soin esthétique, et où leur capacité à montrer le monde tel qu'il paraît importait plus que les calculs d'échelle et d'orientation précises. À l'aube de la Renaissance, les artistes furent ainsi les professionnels privilégiés pour la confection de cartes locales et régionales. Ils y mirent leur savoir-faire et leur ingéniosité, inventant un genre de représentation de l'espace tout à fait particulier. Celui-ci répondait aussi à la demande de leurs contemporains, car les cartes étaient commanditées dans un but pratique?: résoudre des conflits judiciaires, tracer une frontière, analyser des fortifications, projeter des travaux, commémorer des événements historiques.
Quand les artistes dessinaient les cartes. Vues et figures de l'espace français, Moyen Âge et Renaissance retrace l'histoire de cette aventure méconnue. La centaine de cartes, vues et « figures » qui y sont présentées témoigne de la puissance d'une cartographie fondée sur des procédés visuels plutôt que sur des applications mathématiques pourtant en cours de réapparition, et nous incite à reconsidérer nos hypothèses et nos attentes en matière de cartographie : que doit représenter une carte ? À quels enjeux répond-elle ? Y a-t-il une vérité cartographique ? Dans quelle mesure les cartes anciennes ont-elles posé les bases de la cartographie que nous utilisons aujourd'hui ?
Sous la direction de Juliette Dumasy-Rabineau, Nadine Gastaldi et Camille Serchuk
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Pierre Le Muet, ingénieur et architecte du roi (1591-1669) : batir pour toutes sortes de personnes
Claude Mignot
- Le Passage
- Beaux Arts
- 3 Novembre 2022
- 9782847424911
Aujourd'hui injustement oublié, Pierre Le Muet (1591-1669) fut célèbre de son vivant grâce à ses traités d'architecture, ouvrages essentiels et sans équivalent dans l'oeuvre de ses contemporains. Recueil de modèles de maisons, sa Manière de bâtir pour toutes sortes de personnes, parue en 1623, offre un véritable discours de la méthode architecturale, qui rencontra un succès durable et international et fascinait encore Viollet-le-Duc. Sa version de la Règle des cinq ordres d'architecture de Palladio, sortie en 1632, eut de même un immense retentissement.
Mais loin de se cantonner aux traités de papier, Pierre Le Muet fut d'abord un important architecte bâtisseur. Il est notamment l'auteur de l'hôtel d'Avaux, rue du Temple à Paris (actuel musée d'Art et d'Histoire du judaïsme), et de toutes les parties hautes du Val-de-Grâce.
Avec Pierre Le Muet, ingénieur et architecte du roi, Claude Mignot, l'un des meilleurs spécialistes de l'histoire de l'architecture, réévalue l'oeuvre de cet immense artiste qui, au temps de Louis XIII et de Louis XIV, travailla à la charnière de deux époques. Il rend ainsi à celui que l'érudit Henri Sauval présentait au milieu du XVIIe siècle comme « l'un des premiers architectes de notre tems » sa juste place : aux côtés de Jacques Lemercier, François Mansart et Louis Le Vau, celle d'une des plus grandes figures de l'architecture française. -
Une femme disparaît ; le vol de la Joconde au Louvre en 1911
Jérôme Coignard
- Le Passage
- Echo
- 24 Mai 2018
- 9782847423877
Voler La Joconde ? Et pourquoi pas la tour Eiffel ! Le 21 août 1911, le table au est dérobé au musée du Louvre. On croit d'abord à une farce. Puis l'évidence du vol criminel s'impose. C'est alors dans le monde entier un déferlement de stupeur et d'indignation. Et bientôt un immense éclat de rire. La police et la justice s'essoufflent, les pistes se multiplient à Paris, à Londres, à Bruxelles, à Berlin. On néglige au passage un indice capital, l'empreinte digitale laissée par le voleur sur la vitre du tableau... Tandis que l'extrême droite agite le spectre du « complot juif », Picasso est inquiété, Apollinaire jeté en prison. Et Monna Lisa devient une héroïne populaire. Quand, en 1913, on retrouve enfin le tableau à Florence, le voleur, un ouvrier italien, ne semble pas à la hauteur du crime.
C'est le vol le plus audacieux de l'Histoire que raconte cet ouvrage, fondé sur une enquête dans les archives et la presse de l'époque. C'est aussi une énigme, à laquelle il propose enfin une solution. Qui était donc cet Allemand si assidu au Louvre avant le vol ? Un espion ? Un escroc ?...