Entre l'arrivée des premiers esclaves africains sur le territoire américain, il y a cinq siècles, et les Grammy Awards qui ont sacré un siècle de Black Music en 2006, la route a été longue.
C'est un désir de reconnaissance sociale qui a motivé un peuple meurtri et rêveur des Work Songs chantés durant la traversée de l'atlantique au Gospel en Virginie, puis du Blues du Delta au Rhythm and Blues des grandes villes.
Beatles, Jodeci, Elvis Presley, A Tribe Called Quest, Sam Cooke, George Michael, Eric Clapton, Eminem, NTM, Norah Jones,...
Tous représentent la magie éclatante de la Black Music devenue musique populaire.
Le Rhythm & Bullshits des années 2000 semble cependant annoncer la mort d'une épopée car la black music, en gagnant son trône, a perdu son essence.
Nous sommes entrés dans un monde où les cultures disparaissent pour offrir une seule et même culture de masse.
Hollywood nous conditionne au cinéma et MTV dans la musique de Paris à Saïgon.
Le jazz est même arrivé à Saint-Germain et le rap en Pologne.
Je suis français et je suis passionné de black music.
Surprenant? Non, car comme nous tous, je suis né avec.
100 ans de rêves, de succès et de mélodies.
L'American Dream n'est autre que l'histoire de la musique noire.
Voici un hommage...